F. Verdier, qui s'est formée à la calligraphie auprès de maîtres chinois, partage sa conception de l'existence, de son art, sa perception de l'instant et sa vision du geste créateur.

Opération Lucot tire sur des fils du labyrinthe lucotien, des fils de ce qui ne relève plus d'aucun genre littéraire constitué par l'histoire prémoderne mais tout simplement d'une forme qui " bat au rythme de la syntaxe du monde ". Tirer ces fils en faisant parler l'auteur de son projet littéraire à dix ans d'intervalle, c'est nous renseigner sur quelques bouleversements des données de l'expérience littéraire qui confondrait en un seul mouvement perception du monde, monde réel et langage.

Journaliste et présentateur du journal télévisé depuis 25 ans, Patrick Poivre d'Arvor répond à toutes les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et professionnelle.

Cet entretien de N. Moretti avec les critiques C. Chatrian et E. Renzi évoque sa vision de la mise en scène, l'influence des frères Taviani, le choix du plan fixe, l'évolution de son goût à travers les années, depuis les premiers courts-métrages en super 8, la recherche de l'indépendance artistique, etc.

J.-L. Godard a regroupé les articles parus dans le magazine Les cahiers du cinéma, fondés par André Bazin en 1951, durant les sept années pendant lesquelles Anna Karina fut son épouse. Contient également des entretiens avec le cinéaste.

Le physicien américain Richard P. Feynman est l'auteur de la théorie quantique des champs. Prix Nobel de physique en 1965, il aborde ici son activité scientifique et professionnelle, ainsi que sa vie personnelle.

4ème de couv. : "«Le 10 septembre 1941, André Kirschen tire sur un sous-officier allemand à la station de métro Porte-Dauphine. C'est le troisième militaire de la Wehrmacht abattu à Paris depuis que les jeunes communistes ont déclenché la lutte armée contre l'occupant. André Kirschen vient tout juste d'avoir quinze ans. Pionniers de la résistance armée, tous les camarades de son groupe seront fusillés au mont Valérien. Dans ce dialogue, on s'est efforcé de dire les choses telles qu'elles furent, à l'écart aussi bien des images pieuses entretenues trop longtemps que des interprétations dévalorisantes à la mode.»

Des entretiens au sujet de la relation à l'autre, les rapports entre les mondes, entre l'islam et l'Occident, le dialogue des civilisations, la liberté, la justice, la démocratie.

Dans cette conversation à bâtons rompus, l'historien répond aux questions provocatrices de D. Bourel qui le conduisent à préciser sa conception du métier d'historien. Il revient sur un des axes principaux de sa réflexion : les rapports entre mémoire et histoire, entre fidélité au passé et exigence de vérité.

Jacques Le Goff est sans conteste l'un des grands historiens médiévistes français. Ses nombreux ouvrages (Pour un autre Moyen âge, L'Imaginaire médiéval, La Naissance du purgatoire...) ont trouvé une large audience et ont contribué à renouveler profondément la vision de cette époque charnière que fut le Moyen Age. Il est l'une des figures internationalement reconnues de l'école française des Annales, revue fondée par Lucien Febvre et Marc Bloch, puis dirigée par Fernand Braudel, dont il fut pendant des années l'un des principaux collaborateurs. Dans ce livre d'entretiens, Jacques Le Goff retrace sa " vie pour l'histoire " : son enfance à Toulon (où il est né en 1924), ses années de formation à l'Ecole normale supérieure, à Prague, à Oxford et à Rome, puis sa carrière d'universitaire, qui l'amènera à jouer un rôle décisif à la direction de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). A travers ce récit plein de vie, on découvrira d'abord l'enthousiasme communicatif de Jacques le Goff pour cette " nouvelle histoire " qu'il a contribué à forger : une histoire complète, nourrie des autres sciences sociales, dont l'objet est autant de comprendre le passé que d 'éclairer le présent. Mais on y trouvera également retracée l'aventure intellectuelle de l'équipe des Annales, et celle de la Ve section de l'Ecole pratique des hautes Etudes (devenue EHESS en 1975), qui a joué et joue toujours un rôle majeur dans le rayonnement international des sciences sociales françaises. Ce portrait attachant révèle une grande personnalité de notre temps, passionnément attachée à son métier, mais aussi soucieuse des problèmes de la Cité (comme en témoignent ses missions sur la politique des transports urbains ou la réforme de l'enseignement de l'histoire) et de construction européenne.

A l'occasion de la remise du prix Europe pour le théâtre en avril 2008 à P. Chéreau, des entretiens du metteur en scène mais également d'artistes et de collaborateurs ont été menés. Certains d'entre eux sont ici regroupés et complétés d'autres textes. Trois axes sont abordés : le jeu, le travail scénique et la réflexion. Le livre porte sur son travail au théâtre, mais aussi au cinéma et à l'opéra.

Publiés à l'occasion du dizième anniversaire de la mort d'Octavio Paz, ces 24 entretiens s'échelonnent entre 1949 et 1997 et constituent une sorte de panorama de l'homme et de son écriture à travers des thèmes et des sujets variés : le dialogue des cultures, les voyages, la poésie et les arts, la conquête de l'Amérique, le surréalisme, etc.