Cet article propose, dans la lignée du tournant anthropologique actuel en histoire, de relire à nouveaux frais les principaux textes de la philosophie de la nature du XVIIIe siècle portant sur la sensibilité des plantes pour montrer que, loin d’avoir consacré la séparation entre nature et culture, les Lumières ont tenté de cartographier un monde commun entre humains et non-humains. Les débats sur la sensibilité des plantes ont permis de repenser la théorie de l’échelle des êtres et, surtout, la place de l’Homme dans les hiérarchies ontologiques.

Si le fonctionnement du cerveau demeure un mystère, la mémoire répond à des schémas mécaniques plus aisés à déchiffrer.

La science décrit-elle le monde qui nous entoure ? En d’autres termes, les théories scientifiques sont-elles de « bonnes » descriptions de la réalité ? En général, oui, nous disent les chercheurs et les chercheuses, à condition de s’entendre sur ce qu’est une théorie scientifique – l’exemple de la loi newtonienne de la gravitation universelle et de ses nombreux succès est abordé à plusieurs reprises dans les pages qui suivent. Les philosophes des sciences racontent comment cette question fondamentale est débattue.