L'année 1969 fut l'apogée de la Révolution industrielle qui a permisà l'homme de marcher sur la Lune sans électronique, et l'an Ide la Révolution numérique avec l'apparition des premières puces.Un siècle de Révolution industrielle nous a apporté la prospéritéet la démocratie, que nous apporte ce demi-siècle de Révolutionnumérique ?Grâce à ses technologies - la Tech -, nos objets quotidiens sontdevenus magiques : les smartphones nous donnent accès à tout età tous, et Internet est un moyen d'échange sans limites, promessed'une démocratie achevée.Tout cela est un trompe l'oeil. La Révolution industrielle a enrichitoute la population de nos pays et entamé le développement desautres. La Tech crée une économie radicalement inégalitaire pour lespersonnes, les entreprises et les États. Elle mine nos classes moyennesdont les revenus du travail stagnent depuis quinze ans et, de son fait,les chances des pays pauvres de ne plus l'être ont baissé de moitié.Passer d'une situation où les vainqueurs s'enrichissent plus que lesautres à un monde où les autres ne s'enrichissent plus du tout est unchangement de nature, pas de degré. La vraie menace de la Techn'est pas économique mais politique.Sa puissance inégalitaire met fin au pacte moral de la Révolutionindustrielle qui promettait l'amélioration de la vie pour tous. Dansle monde entier, le sujet n'est plus la démocratie mais l'efficacitédes gouvernants, devenue le seul critère de jugement des citoyens.Sa puissance technique est pour les États une tentation de contrôleirrésistible. Les dirigeants y cèdent dans un développement sans finde la surveillance de nos vies. Pour notre bien.La Tech serait-elle le despote « puissant et doux » par lequelTocqueville voyait disparaître la démocratie ?

Ethnologue et philosophe, l'auteur s'est consacré pendant quinze ans à des projets de solidarité internationale. Il nous conte ici la beauté du monde, des hauts plateaux andins aux contreforts de la vallée du Zambèze, et explore les ressorts de notre modernité. Il nous fait apprendre à faire l'épreuve de notre commune humanité en refusant l'enfermement et le repli. ©Electre 2018

Homo sapiens a connu de nombreuses métamorphoses : de cueilleur/chasseur il est devenu un être rationnel, social, éprouvant des émotions. Aujourd'hui nous sommes à la conjonction de plusieurs métamorphoses notamment socioculturelles et technologiques. Quelle sera la place de l'Homme dans la nature et dans le monde du numérique et des robots ? Aujourd'hui, nous sommes à une bifurcation. La métamorphose de civilisation que nous vivons ira-t-elle vers une mécanisation/robotisation de l'Homme (transhumanisme)? Sera-t-elle humaniste ? Alain de Vulpian et Irène Dupoux Couturier défendent la thèse optimiste d'une métamorphose humaniste, s'appuyant sur les études sociologiques qu'ils mènent depuis de nombreuses années. Elles montrent notamment qu'homo sapiens a appris à tirer parti des potentiels de son cerveau et qu'il sait désormais interconnecter ses diverses intelligences : rationnelle, émotionnelle, relationnelle, sensorielle et spirituelle (tête, cœur, corps, esprit). Ses aspirations vont vers la quête de sens, le collectif, le partage… Dans ce contexte, l'intelligence artificielle est une opportunité qui l'aidera dans le monde complexe d'aujourd'hui.

Après des études de finances Julien Wosnitza, s'engage dans différents combats, puis au sein de l'ONG Sea Shepherd.

Des échanges entre le sociologue français et diverses personnalités telles que Eric Fottorino, Laurent Greilsamer ou encore Denis Lafay, l'occasion de réflexions sociologiques et philosophiques sur la société contemporaine et ses bouleversements. ©Electre 2019

Pour l'auteur, le "monde plat" est le fruit de la globalisation et de la gouvernance néolibérale qui sont exclusivement organisées en fonction du profit et qui amoindrissent les valeurs sociales. Il critique ainsi l'évolution de la société et pointe ses dérives comme le réchauffement climatique, la pollution ou les migrations massives, avant de proposer un système alternatif. ©Electre 2018

L'auteur dénonce la thèse d'un progrès technologique et scientifique, garant d'un bonheur futur mais prône l'application de mesures salutaires à mettre an place aujourd'hui et dans tous les domaines. ©Electre 2019

Porte-parole de l'agroécologie, l'auteur évoque, à travers un abécédaire intime, les rencontres, les centres d'intérêt et les questions qui ont jalonné sa vie et son engagement : alimentation, amour, autisme, créativité citoyenne, décroissance, Europe, Jean Ferrat, jardin, Jésus, Krishnamurti, Yehudi Menuhin, migrants, OGM, Edgar Pisani, semences, utopie libératrice, etc. ©Electre 2017

À l'opposé d'un certain discours qui fait passer le numérique pour anxiogène, l'auteur l'extrait de l'anticipation et de la science-fiction pour le ramener à la réalité et montrer qu'il est synonyme de promesses d'une vie plus simple et plus riche. De la santé à l'éducation, en passant par l'emploi ou la culture, il montre que le numérique recèle de nombreuses possibilités pour libérer l'humanité. ©Electre 2019

Dans cet essai, l'auteur défend la thèse de la révolution dans la vie quotidienne, face à un monde violent qui se détruit. Le deuxième texte, en date de 2007, est une réflexion autour de la violence répressive et dictatoriale en Iran. Il est suivi d'échanges évoquant l'Internationale situationniste, la religion, la philosophie, les expériences en terre mexicaine.