Récit autobiographique d'une enfance douloureuse passée en Afrique dans le désert du Kalahari. L'auteure se souvient de la beauté des paysages, de ses émotions, des viols qu'elle a subis enfant, et de l'oubli volontaire de ces crimes auquel elle doit sa survie.

Dans cet ouvrage majeur, Ilan Pappé, historien israélien de renom, revient sur la formation de l'État d'Israël : entre 1947 et 1949, plus de 400 villages palestiniens ont été délibérément détruits, des civils ont été massacrés et près d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants ont été chassés de chez eux sous la menace des armes. Ce nettoyage ethnique a été passé sous silence pendant plus de soixante ans et peine encore à être considéré dans sa pleine mesure. S'appuyant sur quantité d'archives, Ilan Pappé réfute indubitablement le mythe selon lequel la population palestinienne serait partie d'elle-même et démontre que, dès ses prémices, l'idéologie fondatrice d'Israël a œuvré pour l'expulsion forcée de la population autochtone. Ce qui fut un grand livre d'histoire est aujourd'hui une lecture indispensable hélas éminemment d'actualité.

Le récit envoûtant d'une aventurière dans une cabane près du pôle Nord...Rien ne prédisposait Christiane Ritter à tout quitter pour vivre un an dans l'Arctique, sur les côtes glaciales du Spitzberg. En 1934, alors qu'elle mène une vie confortable en Autriche, elle décide de rejoindre son mari qui a adopté la rude existence des trappeurs. Débarquée sur une terre déserte et hostile, avec pour seul refuge une pauvre hutte et quelques vivres, Christiane découvre un quotidien intense, entre extase et survie. Bientôt, le choc et l'angoisse des premiers jours laissent place à la contemplation, à l'immersion dans une nature sauvage, quasi lunaire, à la rencontre des êtres qui la peuplent. Un récit lumineux, devenu un classique du genre en Allemagne et en Autriche, traduit dans sept langues.Christiane Ritter, née en 1897, est une artiste peintre et une autrice autrichienne. Elle avait coutume de dire que chacun devrait passer une année dans l'Arctique « pour comprendre ce qui est important dans la vie, et ce qui ne l'est pas ». Elle est décédée en 2000 à l'âge de 103 ans.

LE DERNIER JOURNAL DU CHE AVANT SON EXÉCUTION L'histoire de ce journal est en lui-même une saga politico-littéraire. Découvert dans le sac du Che lors de sa capture dans les montagnes de Bolivie, il a été saisi par l'armée et des copies ont été envoyées à Washington. Une version truquée a été publiée par la CIA pour justifier l'arrestation d'activistes en Amérique Latine et discréditer le Che et la révolution cubaine. Pour rétablir la vérité, Fidel Castro a écrit en 1968 « Une introduction nécessaire », présente dans cet ouvrage. Le Journal de Bolivie relate onze mois d'une lente progression à travers un environnement hostile, entre embuscades tendues à l'armée bolivienne et mort des compagnons, la solitude d'un groupe traqué et coupé des autres guérilleros. La dernière entrée du journal décrit le jour précédant la capture du Che, peu avant son exécution.

Entre décembre 1968 et octobre 1969, un serial killer masqué surnommé Zodiac terrorisa la ville de San Francisco. Revendiquant plus de 37 meurtres dont une partie seulement est avérée, il cessa un beau jour ses crimes et resta anonyme et impuni. Le journaliste R. Graysmith mena une enquête de plus de trente ans : il dévoile l'identité du meurtrier et retrace sa vie tourmentée.

Cette autobiographie est composée de trois récits écrits entre 1944 et 1950, publiée en 1959 (mais non diffusée) sous l'impulsion de Blaise Cendrars. Claude Seignolle y raconte les années terribles de la Seconde Guerre mondiale, sa captivité en Allemagne, la Résistance en pleine Sologne sauvage, puis un sejour en Suède et au Maroc. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 1999)