L'engagement de ces historiens pendant la guerre d'Algérie est comparé afin d'éclairer les logiques des prises de position différentes qu'eurent les intellectuels français confrontés à cette crise militaire et politique majeure. L'analyse de leurs motivations, des causes et conséquences de leur combat témoigne de divergences d'opinion qui furent celles de la société française toute entière.

Cet ouvrage réhabilite la mémoire des hommes et des femmes, militaires et civils, faits prisonniers par le FLN en Algérie dans le but d'internationaliser le conflit, et dont l'existence a été niée par le gouvernement français.

En s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages (ceux de R. Dumas, G. Halimi entre autres), cet essai revient sur le rôle de François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie, notamment à partir de février 1956 où il devient ministre de la justice.

Des témoignages vécus, des archives et des résumés récapitulent au fur et à mesure l'ensemble des événements précédents la guerre d'Algérie jusqu'à l'indépendance du pays. Tout commence le 1er novembre 1954 sur une petite route des Aurès. Une rafale de mitraillette... deux hommes et une femme s'écroulent. Attentat ou simple fait divers ? Ce sont les premiers morts de ce que l'on appellera un jour la guerre d'Algérie. De François Mitterrand et Pierre Mendès France au général de Gaulle, du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962, de la Toussaint rouge à l'OAS, de l'Algérie française à l'Algérie algérienne et à l'exode des pieds noirs... Voici l'histoire d'une tragédie, d'une longue guerre qui, longtemps, n'a pas voulu dire son nom.

Le 16 septembre 1959, le général de Gaulle, dans un discours télévisé, crée la stupeur en offrant aux Algériens le choix entre l'association avec la France ou la sécession. La volonté de la population musulmane, très largement majoritaire, l'emportera, tandis que les partisans de l'Algérie française crient à la trahison, ce qui marquera le début de l'affrontement. L'auteur analyse cet événement.