L’Occident, la Chine et l’Inde se disputent la place, mais pas sûr qu’une zone si hétéroclite veuille réellement d’un leader.

Diplomatie vaccinale, conflit israélo-palestinien, économie iranienne... Dans le monde musulman, Pékin profite du retrait des grandes puissances pour avancer ses pions.

Dès 1949, les îles de Kinmen ont fait l’objet d’un bras de fer entre la République populaire de Chine et Taïwan, qui aujourd’hui les contrôle. Au fil des dernières décennies, des liens pacifiques entre les deux rives se sont développés. Mais, depuis le conflit russo-ukrainien, nombre de commentateurs assurent que Pékin va envahir l’archipel, comme Moscou s’est emparé de la Crimée.

En quelques heures, « Sleepy Joe » (Joe l’endormi) – le surnom donné au président américain par ses adversaires – s’est transformé en Terminator. Il a mobilisé l’avion furtif F-22 et ses missiles dernier cri pour abattre le 4 février dernier un ballon chinois, « grand comme trois autobus », voguant à une vingtaine de kilomètres d’altitude.

Après sept années de brouille, l’Arabie saoudite et l’Iran ont rétabli leurs relations diplomatiques. Grâce à sa médiation réussie, la Chine endosse le rôle d’acteur majeur dans les relations internationales et démontre que les États-Unis n’ont plus le monopole de l’influence au Proche-Orient. Reste à savoir si Riyad et Téhéran sauront dépasser leurs multiples différends.

Étant donné que Taïwan ne pourrait résister à une attaque par ses propres moyens que pendant quelques jours ou quelques semaines, tout confl it pourrait rapidement dégénérer en une confrontation entre superpuissances. Au centre, la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen.

En dépit des apparences, cet accord pourrait soutenir des objectifs américains, et notamment l’affaiblissement stratégique de la Chine.

Xi JinPing profite de de la faiblesse de la Russie pour prendre l’ours blessé sous une grande aile eurasiatique anti-occidentale.

Après 3 jours de rencontre entre président chinois, président français et présidente de l'Europe, sommes-nous reconnectés ? Fait partie d'une série intitulée "Quand la Chine s'est éveillée".

L’intégration de l’Arabie saoudite dans l’Organisation de coopération de Shanghai acte une nouvelle victoire diplomatique de la Chine contre l’Occident

En novembre 2020, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Anase, ou Asean en anglais) a signé le partenariat économique régional global (PERG ; en anglais : Regional Comprehensive Economic Partnership, RCEP) avec l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande. A l’heure où la relocalisation des productions, le "consommer local", la protection des marchés devraient servir de base à un nouveau mode de développement les principaux pays d’Asie (hors l’Inde). Cet accord de libre-échange marque un nouveau virage dans la confrontation sino-américaine. Détails.

Pour Pékin comme pour Téhéran, les avantages de l’entrée dans l’OCS sont multiples. L’entrée de l’Iran parachève la constitution et la consolidation de ce bloc anti-occidental, censé faire de l’Asie le moteur de l’essor d’un monde multipolaire.