Plusieurs centaines de milliers de personnes se sont rassemblées le 29 mars à Istanbul pour protester contre l’arrestation du maire de la ville. Une contestation qui est déjà fortement réprimée. La défiance envers Erdogan est très forte dans le pays enlisé dans la crise économique. Sommaire. La colère est libérée et ne se tarit pas. "Droit, loi, justice !" : paroles de contestataires. Le peuple turc veut du changement.

Le pouvoir est confronté à des manifestations d'une ampleur inédite depuis plus d'une décennie. En faisant emprisonner le maire d'Istanbul, son principal opposant, Recep Tayyip Erdogan a poussé dans la rue des jeunes révoltés par sa dérive autocratique et déprimés par la dureté de la crise économique.

Ce n'est pas parce qu'on est trop jeune pour voter qu'on ne peut pas s'exprimer. Ces ados les savent, et n'hésitent pas à descendre dans la rue pour défendre leurs convictions.

Le Parlement des Jeunes vient de clore sa deuxième édition. L'occasion pour ses 170 membres, âgés de 16 à 24 ans, de présenter leurs projets pour changer la société. Et de les mettre en œuvre !

Des "black blocs" au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dessine dans l’espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l’ombre avec la volonté d’en découdre avec le système. D’un groupe à l’autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d’autres anti-islam, d’autres encore antisémites, europhobes ou anti-fascistes.

Le lundi 11 novembre 1940, à la barbe de l’occupant, des milliers d’étudiants et de lycéens manifestent devant l’arc de Triomphe. Leur acte de courage aura été, selon l’écrivain Jean Guéhenno, « la première manifestation publique de la Résistance » en France.

En 1956, en RDA, des lycéens décident de rendre hommage aux victimes de l'insurrection de Budapest et s'attirent les foudres du gouvernement.

Elles sont jeunes, belles et ambitieuses. Derrière des comptes Instagram et à la tête de magazines féminins, réunissant ainsi plusieurs centaines de milliers d'abonnés aux Etats-Unis, elles prônent le retour à un monde où les femmes se mettent en quatre pour plaire aux hommes, la fin du féminisme, mais aussi la chasse aux immigrés et aux personnes trans. Plongée dans l'univers terrifiant des nouvelles influenceuses trumpistes.

Le président rêvait d'une « génération pieuse ». C'est l'inverse qui advient.