Refus des élégances et des traditions académiques, découvertes et fréquentations d'oeuvres issues de cultures considérées comme " barbares " ou " archaïques " par l'Occident, le primitivisme est l'une des données centrales de l'histoire des avant-gardes artistiques à partir de la fin du XIXe siècle. Le dessein de cet ouvrage est de proposer une histoire non seulement artistique, mais encore culturelle du phénomène, de prendre toute la mesure de cette nostalgie d'une création vierge du pastiche et des règles machinalement appliquées. Peinture et sculpture y tiennent un rôle central, mais poésie, littérature, critique et travaux savants y ont aussi leur part. La préhistoire, les miniatures médiévales, les primitifs italiens, l'Egypte, Byzance : les références sont nombreuses et hétérogènes dès l'époque de Gauguin, qui est aussi celle de Huysmans et des Nabis. Avec Matisse, Derain, Picasso et Braque interviennent les " fétiches " africains ou océaniens dont on a fait l'origine trop exclusive du fauvisme et du cubisme, oubliant que leur révélation s'inscrit dans un processus largement antérieur, épisode après d'autres, dans la recherche du renouvellement des formes et de leur exaltation.

Une aventure industrielle et humaine initiée par un ingénieur et son frère artiste peintre, héritiers, en 1890, d'une fabrique de machines agricoles en faillite à Clermont-Ferrand... Une histoire passionnante, pleine d'intuition et d'audace, qui commence avec des balles rebondissantes en caoutchouc et qui mène à Bibendum et ses « pneumatiques démontables » pour vélocipèdes, fiacres et automobiles en tout genre !Un portrait vivant de la France industrielle à la veille de la Grande Guerre. Une iconographie rare ou inédite de très grande qualité, issue des archives Michelin. Texte d'André Michelin, producteur et réalisateur de films, à partir des archives de Fernand Gillet.« L'Enfance de Bibendum retrace avec beaucoup d'exigences la fabuleuse aventure humaine et industrielle de Michelin. Ce bel ouvrage se lit comme un roman pour amateur éclairé, fervent collectionneur, amateur de belles publicités et de reproductions, ou tout simplement novice curieux. Un formidable témoignage ! »PAGE

Une présentation de la pensée de deux anarchistes naturiens, issus du mouvement fondé en 1894, posant les bases d'une vie naturelle opposée à une vie artificielle et qui se développe en même temps que le capitalisme industriel et l'urbanisation. Une première partie traite du mouvement en lui-même, puis un choix de textes d'E. Gravelle et H. Zisly est proposé. ©Electre 2020

Modèle de femme libre de moeurs et d'esprit, engagée en politique comme en littérature, Juliette Adam (1836-1936) visite Budapest pour son plaisir, au temps de sa splendeur. Elle est reçue partout, donnant vie à cette cité essentielle de l'Empire austro-hongrois. Son récit plonge au coeur d'une des plus brillantes sociétés de l'époque et rend compte des grandes figures qui la composent ainsi que de son histoire tumultueuse au coeur de l'Europe. Texte extrait de La Patrie hongroise publié dans La Nouvelle Revue en 1884

Remarquablement préfacés et présentés par Dominique Goussot, l'ouvrage rassemble de nombreux écrits d'Anatole France, cette grande voix de la conscience humaine. On y trouve son Discours en défense du Colonel Picquart, ses discours d'hommage à Zola et à Renan, l'Eglise et la République (essai qui apporte un remarquable éclairage sur des questions très actuelles), enfin son discours du 6 juillet 1905.

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont les protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres.

A la croisée des XIXe et XXe siècles, des organisations se mobilisent pour porter les questions de l'éducation et de l'enfance à une échelle internationale. Les contributions illustrent la diversité des acteurs, des objets et des réseaux pédagogiques. Elles portent sur le mouvement ouvrier, le mouvement baha'i, les réformateurs polonais ou encore les intellectuels de la Seconde Guerre mondiale. ©Electre 2021

Les émeutes étudiantes du Quartier latin, en Juillet 1893, sont aujourd'hui à peu près totalement disparues des mémoires. Les premiers jours de ce mois, à la suite d'une « bavure » policière, la communauté étudiante de Paris, alors peu nombreuse mais très solidaire, volontiers brutale et frondeuse, s'insurgea, érigea des barricades, pratiqua une véritable guérilla urbaine contre les forces de l'ordre. Fidèle à leurs traditions, les étudiants formaient une communauté fière de son originalité, souvent turbulente et il ne s'écoulait guère de mois sans qu'aient lieu des charivaris bruyants, des bagarres et des échauffourées qui pouvaient dégénérer et prendre la figure de véritables émeutes. La plus violente fut celle qui enflamma le Quartier latin, les premiers jours de juillet 1893.

Seize contributions issues d'un colloque tenu en 2018 consacré aux entreprises accusées de corruption ou ayant réalisé des profits en période de guerre ou de sortie de guerre. Les cas étudiés se situent en Allemagne, Espagne, France, Italie, Norvège et au Canada. L'accusation de profiteur de guerre est liée au hiatus entre le sacrifice collectif consenti et les gains individuels réalisés. ©Electre 2021

Missionnaires anglicans, les parents d'E.L. Bridges s'installent en Terre de Feu, à l'extrême sud de l'Argentine. L'auteur naît à Ushuaïa en 1874. Dans son récit, un classique de la littérature de voyage et d'aventure, il raconte sa jeunesse parmi les Indiens Yaghans et la tribu des Onas, au coeur d'une nature grandiose et majoritairement inexplorée. ©Electre 2021

Découverte de l'édifice construit à Hauterives, dans la Drôme, par le facteur Ferdinand Cheval, entre 1879 et 1912. Il a mélangé les styles architecturaux et les inspirations, tant bibliques que mythologiques. ©Electre 2021