L’acidification des océans menace d'extinction les escargots marins, dont se nourrissent certains mollusques comme les “anges des mers”.

Depuis quelques années, l’Espagne voit éclore sur son littoral des oeufs de tortues caouannes, une espèce qui pond normalement dans des régions plus chaudes.

En quelques années, ce pays d’Amérique du Sud est devenu le premier exportateur mondial de petites baies bleues. Un boom spectaculaire aujourd’hui menacé par le réchauffement climatique.

Autour de cet affluent de l’Amazone, l’eau est à son plus bas niveau historique, isolant les villages et modifiant les paysages. Les habitants sont obligés d’aller vivre sur des pirogues pour se rapprocher du fleuve.

La montée du niveau des océans rend probable la disparition du petit archipel du Pacifique sud. Ses 12 000 habitants font tout pour anticiper l’inéluctable. Y compris élaborer un clone numérique de leurs terres, lagons, traditions et vivre-ensemble.

De nombreuses peintures murales des temples bouddhistes sont menacées par la montée du niveau de la mer. Avec elles, c'est tout un pan de la mémoire du pays qui pourrait disparaître.

Exportations massives, réchauffement climatique, braconnage... La 'centolla', or rouge de la gastronomie, disparaît peu à peu des eaux de la Terre de Feu.

Nouvelle conséquence de la crise climatique, les cours du sucre sont au plus haut depuis 2011. En effet, l'Inde et la Thaïlande, pays cultivateurs de canne à sucre, subissent des événements météorologiques extrêmes. Et c'est toute la chaîne alimentaire, du Sud au Nord, qui va devoir s'adapter.

Comment lutter contre l’assèchement de cette voie stratégique pour le commerce mondial ? La solution, qui coûterait 2 milliards de dollars, ne fait pas l’unanimité.

Les récentes vagues de chaleur mettent en péril les précieuses gorgones rouge de Méditerranée. Mais pas toutes ! Pour comprendre ce phénomène, l'Unesco, le CNRS et la Fondation 1 Ocean mènent un ample programme d'exploration scientifique.

Mais comment ont-ils pu se tromper à ce point ? Les experts n’en reviennent pas : la banquise va disparaître dès les années 2030. Vingt ans plus tôt que prévu ! Un cauchemar. La faute aux modèles, impuissants à prévoir les réactions d’un milieu complexe, paradoxal, ultrasensible.

Élodie Imbert, photographe adepte de la contemplation, a sillonné l'an passé les massifs montagneux français pour immortaliser les grandes chutes d'eau. Elle donne ainsi à voir la puissance de la nature, avec ces cascades qui recèlent la vie et rythment le paysage. Mais aussi sa fragilité, puisque son travail s'est confronté à un contexte de sécheresse inédite.