Ce texte, traduit de l'anglais par Alain Masson, est paru dans l'ouvrage collectif "Schauspieler-Regineur, Roman Polanski, Actor, Director", publié en 2010 par le Filmmuseum de Düsseldorf, l'Institut polonais de Düsseldorf et le musée du cinéma de Lodz. Le titre est de la rédaction.

#MeToo a permis la libération de la parole des femmes. Cette parole compte, même lorsqu'elle s'avère dérangeante. En 1977, Roman Polanski a été poursuivi pour viol sur Samantha Geimer, âgée de 13 ans. Quarante-six ans après, elle rencontre pour la première fois, à l'initiative du "Point", l'épouse du cinéaste, Emmanuelle Seigner. Un dialogue d'une grande liberté de ton qui pointe aussi les dérives de l'époque.

Venir au secours d'un Polanski à la dérive n'était pas une bonne idée. "Les Pirates" fera boire la tasse au Tunisien Tarak Ben Ammar ; et coulera par le fond son petit commerce de cinéma...

Ce deuxième volet d'un triptyque inauguré par le mythique "Chinatown" de Polanski fut un bide retentissant. Il s'en dégage pourtant une mélancolie touchante.

Roman Polanski consacre son dernier film à l’affaire Dreyfus en se focalisant sur le personnage de Picquart, qui découvrit la culpabilité d’Esterhazy.

Parue au début de l'été, la nouvelle édition 4K de "Chinatown" ne comporte aucune mention de son réalisateur sur sa jaquette, comme s'il avait été soudainement dépossédé du sommet de sa période hollywoodienne. Mais qui a bien pu faire un coup pareil ? Pansement bien collé sur le nez, "Première" mène l'enquête et confronte les suspects.

C'était bien avant #Metoo. En 2010, l'actrice britannique dénonce Roman Polanski pour un viol qu'il aurait commis en 1983 alors qu'elle avait 16 ans. Commence alors une violente campagne pour la décrédibiliser dont elle subit encore les conséquences.

Roman Polanski publie les lettres témoignages que son père lui adressa et raconte son enfance dans la Pologne en guerre.