Face au capitalisme de surveillance et aux instruments de la police 2.0, peut-on encore protéger le secret de sa correspondance ? Des outils d'auto-défense numérique existent, au premier rang desquels le chiffrement des communications. Avec Signal et surtout WhatsApp, cette technique est devenue grand public. Mais sous divers prétextes, les États cherchent aujourd'hui à affaiblir le chiffrement, voire à criminaliser son usage.

La vidéosurveillance prédictive, pilotée par l'intelligence artificielle, sera expérimentée lors des Jeux olympiques de Paris. Les défenseurs des libertés publiques s'en inquiètent... Par

Protéger les libertés fondamentales, les données personnelles des utilisateurs ou encore respecter les droits d'auteur... l'encadrement de l'intelligence artificielle s'impose, et l'Union européenne aimerait être pionnière dans le domaine. Au risque de faire perdre en compétitivité ses entreprises dans un marché mondialisé ?

Le 15 septembre, Emmanuel Macron a plaidé pour la 5G contre ceux qui défendraient le "modèle amish" et le "retour de la lampe à huile". Le Président ne croyait pas si bien dire, selon Yaël Benayoun, qui a publié en octobre, avec Irénée Regnauld, "Technologies partout, démocratie nulle part. Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l'affaire de tous" (FYP éditions).

Les IA génératives sont conçues pour extraire ou résumer des informations. Mais elles se révèlent également capables de déduire des données personnelles, y compris l'identité d'une personne.

Entre la Chine, qui bloque toute mention aux manifestations de Hong Kong, et la lutte contre les contenus haineux en France, il y a deux poids deux mesures. Et ce sont les fournisseurs de contenus qui exécutent.