Lorsque les historiens butent sur une énigme, sur l'apparemment incompréhensible - par exemple, comment et pourquoi, en Thermidor, Robespierre au faîte de sa puissance refuse de combattre l'offensive antiterroriste et se laisse si facilement abattre par ses opposants coalisés, cinquante jours après l'apothéose de la fête de l'Être suprême ? -, que peuvent leur apporter l'intuition de la littérature, les outils de la fiction, la grammaire du romanesque pour dénouer ce qui les retient, les empêche ? À cette question, Jean-Philippe Domecq, dans Robespierre, derniers temps et le texte inédit « La littérature comme acupuncture », répond de manière éclairante : quand la crise du pouvoir mêle éthique et mythes, la littérature fait preuve d'une plus grande clairvoyance introspective que l'historien rivé à ses archives.

Retrace la vie de Maximilien de Robespierre (1758-1794), l'un des personnages les plus controversés de l'histoire de France. Portrait psycho-historique de l'homme, ancré dans le contexte historique de la Révolution française. Chronologie et biographie des grands personnages de l'époque complètent l'ouvrage.

Charlotte Robespierre (1760-1834) était la soeur de Maximilien et d'Augustin. L'ouvrage livre le portrait de ces deux personnages et constitue l'un des rares témoignages sur leur vie quotidienne durant leur jeunesse orpheline et aux heures les plus troublées de la Révolution.

Dans une approche kaléidoscopique et plurielle, les auteurs décryptent le parcours, les idées et les actes de lune des personnalités qui marqua la Révolution française, et font revivre un homme de conviction, complexe et secret.