Retrace le déroulement de l'affaire Dreyfus en France de 1894 à 1906 et propose des études sur sa réception par le monde de la psychanalyse, les francs-maçons, les autorités juives et de l'Eglise catholique, mais aussi au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne, etc.

Le 22 décembre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, trente-cinq ans, premier officier juif admis à l'état-major, était condamné pour haute trahison à la déportation perpétuelle et à la dégradation militaire. L'Affaire, qui allait durer douze ans, commençait. Ce récit, écrit en 1901 à partir du journal que tenait A. Dreyfus, constitue un document majeur et de première main pour comprendre l'Affaire.

Récit de l'affaire Dreyfus à partir de documents contemporains. Organisé en chapitres chronologiques, l'ouvrage est constitué de dossiers thématiques (vie à l'île du Diable ; antisémitisme en Algérie ; Zola, écrivain condamné, etc.), des témoignages et des archives commentées. La dernière partie propose une mise en perspective de l'événement centrée sur la mémoire de l'affaire aujourd'hui.

A travers le récit d'une des plus grandes affaires politico-juridiques, le tableau d'une France à l'épreuve de l'antisémitisme.

En exploitant quantité de documents, presse de l'époque, archives, libelles, livres sérieux et fantaisistes, l'auteur couvre la période 1894-1897, le moment le plus noir de cette affaire : le déclenchement des événements, la campagne de presse, la dégradation et le bagne.

Propose à l'occasion de l'anniversaire du procès de réhabilitation de Dreyfus (1906), deux oeuvres essentielles de Jean-Denis Bredin en même temps qu'un portrait de la IIIe République. L'ensemble retrace la célèbre affaire, en évoquant plus particulièrement le journaliste B. Lazare, qui fut le plus lucide et efficace des défenseurs de Dreyfus dans le monde intellectuel.

Les auteurs retracent la vie de F. Labori (1860-1917), avocat célèbre en son temps jusqu'aux Etats-Unis, dont les plaidoieries permettent de revisiter les grands débats des débuts de la IIIe République. Du procès des anarchistes à celui de H. Caillaux, en passant par celui de Zola après la publication de "J'accuse" et de Dreyfus, sa carrière est mêlée à toutes les grandes causes de l'époque.

Cette étude s'intéresse au rôle qu'ont joué les libertaires, incarnés notamment par B. Lazare et S. Faure, dans la minorité active qui a pris parti pour le camp dreyfusard lors de la polémique née pendant l'affaire Dreyfus. Elle décrit leur action dans le combat pour la reconnaissance de son innocence et pour le renversement des mécanismes antisémites.