"Le président Donald Trump ne comprend pas le 'soft power'", déplorait récemment Joseph Nye, l’inventeur de la notion de "puissance douce". Ce pouvoir d’influence, notamment culturelle, dont useraient les États-Unis pour subjuguer le monde a lui-même séduit nombre d’intellectuels. Son succès tient notamment à ce qu’il recouvre d’un aimable gant de velours le poing d’acier de la coercition.

Depuis le début de l'année 2025, le monde assiste à un bouleversement majeur, sans doute le plus important du XXIe siècle. « L'Occident uni », un concept déjà largement mis à mal, n'existe plus. Certains s'accrochent encore à des concepts raisonnables, des théories de science politique ou de relations internationales. Mais le monde d'hier a disparu, et cela était en réalité largement prévisible.

La fuite sur l’application Signal d’informations confidentielles relatives aux frappes militaires au Yémen renvoie l’image d’un gouvernement où l’amateurisme règne en maître, constate cette chroniqueuse conservatrice, ancienne plume du président Ronald Reagan.

S’inspirant de la Hongrie, Donald Trump mène une offensive encore plus rapide et assumée pour écraser toute opposition, estime le politologue américain Steven Levitsky, spécialiste des régimes autoritaires.

Face à l’hostilité de Washington à l’égard de Pretoria et à ses accusations délirantes de “génocide blanc”, la plus grande économie du continent doit entrer en résistance, insiste le cofondateur de ce média panafricain.

Le président américain, non content de brandir des taxes délétères sur le commerce avec son voisin canadien, menace de l’annexer. De quoi faire peser un risque sur la souveraineté et les valeurs démocratiques du pays, qui tente tant bien que mal de se rassembler et de retrouver une identité commune face à l’adversité. Mais sur quelles bases ? À la veille des élections fédérales du 28 avril, les analyses de la presse canadienne. Sommaire. Etre canadien face à l'Amérique de Trump. L'heure n'est plus à l'innocence. L'Alberta fait bande à part.

Dans sa pièce de théâtre "Rhinocéros", le dramaturge franco-roumain alertait en 1959 contre le pouvoir de subjugation du fascisme et la pensée de groupe. Une mise en garde plus que jamais d’actualité dans l’Amérique de Trump, souligne cet ancien correspondant à la Maison-Blanche.

Dans le Bureau ovale fraîchement rénové, Donald Trump a mené une conversation fleuve avec Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de "The Atlantic", et deux journalistes seniors de ce prestigieux mensuel américain qui lui est hostile. Dans son style unique, le 47e président des États-Unis se livre sur son retour au pouvoir, la guerre en Ukraine, ses ennemis politiques et le Canada, dont il souhaite toujours faire le 51e État de l’Union.

A quelques nuances près, la "révolution" trumpiste rappelle la dérive autoritariste de la Russie depuis les années 2000. Dans son idéologie comme dans ses méthodes. Sommaire. Donald Trump, l'apprenti Poutine. Guerre commerciale : "Trump crée du chaos pour changer l'ordre mondial".

A 39 ans, l'architecte de la politique migratoire féroce du président américain est l'un des hommes les plus puissants de son administration.

Le gouvernement s'attaque à la justice, aux médias et aux universités. Mais le plus surprenant est l'absence d'esprit de résistance du camp démocrate.

Le fossé se creuse avec les Etats-Unis mais le président républicain est tout sauf un accident de l'Histoire, insiste Jeremy Ghez, professeur à HEC.