Malgré l'accumulation des scandales et l'inculpation en novembre 2017 de trois de ses proches, Donald Trump célèbre sa première année à la Maison-Blanche comme si de rien n'était et sans modifier la stratégie qui a fait sa victoire. Sommaire. "Trump parle à sa base et joue avec les peurs", article d'Alain Léauthier. "Il a compris que l'Amérique restait profondément divisée", entretien avec Jean-Eric Branaa, spécialiste des Etats-Unis. "Tout le monde est accro au barnum trumpien", entretien avec l'essayiste Naomi Klein. "Il existe bien une autre Amérique", article de Marc Dugain.

Donald Trump a annoncé le 4 décembre 2017 la diminution draconienne du territoire de deux parcs naturels situés dans l’Utah, Bears Ears et Grand Staircase-Escalante, pour permettre l’exploitation de ces terres. Une décision qui fâche ses compatriotes.

La déclaration du président des Etats-Unis sur Jérusalem a soulevé une vague d’indignation à travers le monde. Injuste pour les Palestiniens et contraire aux résolutions onusiennes, cette annonce faite le 6 décembre 2017, vient aussi saper les chances de paix au Moyen-Orient. “Les propos du président Trump devraient nous remplir de joie, mais ce n’est pas le cas”, souligne "Ha’Aretz", qui craint une exacerbation des conflits. L’"Orient-Le Jour" note que l’Iran et les groupes les plus radicaux peuvent remercier Donald Trump.

Un an après son investiture en 2017, le locataire de la Maison-Blanche inquiète et électrise de plus en plus une Amérique écartelée entre conservatisme et progressisme. Comment vivre dans un pays qui a porté un tel président à sa tête ? Face à son comportement éruptif et erratique, certains entrent en résistance. D’autres insistent sur une nécessaire remise en question de l’histoire et de l’identité américaines. Une chose est sûre : être américain à l’ère Trump n’est pas chose facile. Sommaire. Jours de colère. Un mélange de honte et de fierté. Un conte de deux Amérique.

A la fin du second mandat d'Obama, la levée de l'embargo commercial contre le régime castriste semblait imminente. Un an plus tard, il n'en est manifestement plus question. Merci qui ?

Un an déjà, et le président américain est toujours là. Et, contrastant avec les frasques du personnage, les résultats économiques sont plutôt bons.

Un livre récent mettant en cause son comportement immature et extravagant, certains en viennent à songer à une éventuelle destitution du président. Il ne serait pas le premier responsable politique américain à souffrir de déséquilibre mental...

Décrédibilisé par ses saillies qui font même douter de son état mental, le président américain présente malgré tout un bilan économique positif. Et espère un nouveau sursaut dans l'opinion.

Discrets mais influents, ils comptent parmi les artisans de l'élection du magnat de l'immobilier. Médias, think tanks, financement de candidats... Cette famille a mis ses milliards au service d'une vision ultranationaliste de la politique. Et rien ne saurait l'entraver. Steve Bannon en a fait l'expérience. L'ex-conseiller à la Maison Blanche a été éjecté du site "Breibart News", dont ils sont actionnaires. Sa faute, avoir mis en cause Donald Trump, le plus à même de réaliser leur rêve américain : un Etat fédéral réduit au minimum, des frontières étanches et des armes à foison.

Alors que les preuves d’une ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 s’accumulent, le locataire de la Maison-Blanche continue de nier toute collusion et refuse de prendre des mesures. Sommaire. Trump s’enfonce dans le déni. Qui veut la peau de l'Etat profond ?

Le choc des places boursières les 5 et 6 février 2018 fait douter de la capacité de l’équipe Trump à répondre à une véritable crise, s’alarme l’économiste Paul Krugman.

A la tête d’un fonds spéculatif en Californie, Tom Steyer investit en 2018 une bonne partie de sa fortune pour obtenir l’"impeachment" du président.