Publié à l'occasion du centenaire de la guerre de 1914-1918, cet ouvrage rassemble des courriers de poilus, accompagnés de fac-similés, qui permettent de retracer le déroulement du conflit.

Correspondance recueillie et présentée par Caroline Mauriac

Sélection commentée de documents personnels (lettres, photographies...) qui relatent le vécu de soldats, officiers et civils allemands pendant l'occupation en France : de l'orgueil national en 1940 jusqu'à l'extrême lassitude de 1944 en passant par toutes les étapes de doute de légitimité. ©Electre 2016

Le résumé : L'abécédaire est un lieu d'affinités et d'échanges. Affinités avec les mots de la langue, avec tout ce qu'ils comportent de nuances, de sonorités ; en terme d'échanges, par ceux qui en font bien sûr usage et partage, et qui, de l'expression donnée à l'impression reçue, s'en forment une image qui dépasse le cadre de son iconicité. Parce que chaque mot est en quelque sorte le reflet de notre propre nature, nous devons finalement, hors du sens commun, suivre le cours changeant de l'altérité, qui est la condition même de notre vivacité et profondeur d'esprit. Entre février 2003 et janvier 2005, sur le ton de complicité naturelle qui s'attache au genre de la correspondance, une série de lettres fut adressée à un destinataire désigné, répondant au nom d'indien de Crabe Vert. A chaque étape du parcours, chacun des mots me contait son histoire subrepticement, un souvenir faisant surface, j'en venais à lui raconter un fragment de la mienne m'obligeant à un travail de la mémoire aux multiples résonances. Après quelque hésitation, due à leur caractère d'insouciante légèreté, je décidai finalement de réunir ces vingt lettres au moyen de ce qu'on peut appeler un objet de circonstance, en associant à chaque entrée une proposition visuelle. L'abécédaire se double ainsi d'une suite d'images puisées dans un vaste fonds d'emprunts communs et d'un petit lot d'empreintes particulières. ......................................................................................................................................................................................................... L'auteur/éditeur : En 1998, coupant court à de trop longues attentes, Rémy Leboissetier décide de devenir son propre éditeur et publie un premier volume de Maximes et Mixtures, une collection destinée à recueillir les plus larges impressions de l'expression brève, en y associant différents artistes. Une deuxième collection, Mœtus, initiée en 2003, s'ouvre aux fantaisies littéraires et recherches sur le langage, avec une attention particulière portée à l'objet éditorial. ......................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien avec : Pôle Sciences et techniques Pôle Littérature et Bandes dessinées Pôle Arts / Artothèque

Nouvelle correspondance par lettres adressée à un nouveau destinataire répondant au nom "totémisé" de Titta Caouanne et donc, nouvel abécédaire, nouvel objet, comprenant 20 textes écrits uniquement à partir de mots composés, du A de Abaisse-langue au V de Vif-argent, accompagnés de lettres ornées spécialement réalisées par l'auteur. Le résumé : ......................................................................................................................................................................................................... L'auteur/éditeur : En 1998, coupant court à de trop longues attentes, Rémy Leboissetier décide de devenir son propre éditeur et publie un premier volume de Maximes et Mixtures, une collection destinée à recueillir les plus larges impressions de l'expression brève, en y associant différents artistes. Une deuxième collection, Mœtus, initiée en 2003, s'ouvre aux fantaisies littéraires et recherches sur le langage, avec une attention particulière portée à l'objet éditorial. ......................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien avec : Pôle Littérature et Bandes dessinées Pôle Arts / Artothèque

Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d'artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Pendant plusieurs semaines, le poète encourage sa « petite fée » à se déclarer : « écrivez-les ces mots qui font que l'on vit », l'implore-t-il. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d'une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l'amour idéal. Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l'amoureux, les lettres d'Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie.