À une cinquantaine de kilomètres à l'est du Caire, les autorités égyptiennes dotent le pays d'une nouvelle capitale devant incarner une modernité présentée comme « verte et vertueuse ». Porté par le régime militaire du président Abdel Fattah al-Sissi (depuis 2014), ce mégaprojet repose sur une consommation élevée de ressources suivant un modèle importé des monarchies du Golfe, dont dépend financièrement une Égypte en pleine crise économique.

Engloutie comme sa voisine Canope, la cité de Thônis-Héracléion est fouillée par l’Institut européen d’archéologie sous-marine et le département égyptien d’archéologie sous-marine. La dernière campagne a poursuivi les fouilles du grand temple d’Amon et révélé la présence d’un surprenant sanctuaire grec juste à côté.

Dans ce pays conservateur où le poids de la religion et de la famille reste très important, la perception des personnes ayant recours à un thérapeute est très négative. Les patients et le système de prise en charge psychiatrique en paient le prix.

Les Égyptiennes se sont débarrassées du voile, mais la société leur impose toujours de se conformer à des critères de beauté stéréotypée. Ce qui perpétue les inégalités femmes-hommes.

La capitale égyptienne recelait jusqu'à peu des dizaines de hammams, symboles de son passé glorieux. Mais cette culture des bains publics tombe en désuétude.

Lois liberticides, blocages de sites Internet, harcèlement et arrestations... Sous la férule du président Al-Sissi, au pouvoir depuis bientôt dix ans, les conditions de travail des journalistes se sont encore dégradées.

En 2011, les rues situées autour de la place Tahrir ont abrité le coeur battant de la révolution. Mais depuis l’avènement de Sissi, un étau sécuritaire enserre le centre de la capitale, suscitant l’exode des acteurs engagés de la société civile. Sommaire. Une chape de plomb étouffe le centre-ville du Caire. Des capitaux étrangers pour renflouer les caisses.