La dictature de Bachar, la terreur de Daech, la guerre, la libération, les luttes actuelles... Depuis leur position unique, surplombant un immense lac artificiel, les employés du barrage de Tabqa, en Syrie, qui alimente en électricité tout le pays, ont vu l'histoire s'écrire sous leurs yeux, sans jamais quitter leur poste. Car après tout, disent-ils, "les gouvernements auront toujours besoin de nous".

Depuis le 7 octobre, les colons et le gouvernement israélien redoublent d’exactions pour faire partir les Palestiniens vivant dans ce village de la vallée de Masafer Yatta. Face aux attaques armées et aux démolitions de leurs maisons, les familles mettent tout en oeuvre pour rester sur leurs terres.

Dans la ville la plus dangereuse d’Ukraine, les assaillants russes, postés sur les bords du Dniepr, lancent leurs drones sur les habitants qui s’aventurent à l’extérieur, transformant les rues en vaste terrain de chasse.

Huit lettres et des abîmes d'horreurs. Le mot "génocide" semble charrier à lui seul le pire de ce dont l'humanité est capable : les chambres à gaz, une abominable saison des machettes, un régime cambodgien sanguinaire... Mais il semble agir aussi de manière performative, à la façon d'une baguette magique ou d'un bouclier contre le sentiment d'impuissance : appliqué à une situation insoutenable, on aimerait croire qu'il puisse la faire cesser instantanément.

La trêve avait éveillé un timide espoir dans la bande de Gaza. Mais la reprise des bombardements israéliens et la fermeture des points de passage laissent craindre le pire.

Alors que l'opération «Chariots de Gédéon» vient d'être lancée, Benyamin Netanyahou veut contrôler toute l'enclave, déjà à genoux.

Dans la lignée d'"Une jeunesse française", son ouvrage sur la trajectoire de François Mitterrand pendant la Seconde Guerre mondiale, le journaliste d'investigation Pierre Péan nous entraîne, avec son nouveau livre – dont "Historia" publie en exclusivité les bonnes feuilles –, dans la ville de son enfance, alors sous la botte nazie : grandes trahisons et petits arrangements, allégeances et actes de résistance s'entremêlent dans ce huis clos qui marquera durablement la mémoire des Saboliens.

Archives et témoignages inédits éclairent sans fard trois décennies d'une guerre traumatique, responsable de plus de trois millions de morts.

Après trois ans de guerre, la population russe navigue entre soutien, désillusion et ressentiment.

La fuite en avant dans la guerre à Gaza se heurte à une opposition croissante dans la population israélienne. Sommaire. Où va Israël ? La guerre sans fin de Netanyahou. Tzipi Livni : "Il existe une alternative à la guerre". A Gaza, le long calvaire des Palestiniens. Yotam Cohen : "Tuer des Palestiniens ne fera pas libérer mon frère". Le jeu complexe des pays arabes. Ils croient encore au dialogue.

Après deux mois et demi de blocus total, en violation du droit international, Israël a autorisé l'entrée au compte-gouttes de l'aide humanitaire à Gaza. Sans commune mesure avec les besoins, cette décision ne saurait empêcher la famine de se développer dans l'enclave. Sous intense pression militaire, le sort de la population oscille entre hécatombe majeure et expulsion.

Pour tenter de décrocher un cessez-le-feu en Ukraine, les États-Unis se sont dits prêts à reconnaître la Crimée comme territoire russe. Une telle décision conforterait le singulier optimisme qui règne dans la péninsule. Penchant pour un rattachement à la Russie dès les années 1990, sa population continue d'applaudir le "retour à la mère patrie" en dépit de la guerre.