Emmanuel Macron temporise. Officiellement, pour discuter encore avec LR et avec les syndicats. En réalité, avec sa "mère des réformes", il affronte un mur du refus. Infranchissable ? Sommaire. Réforme des retraites, pourquoi les Français n'en veulent pas. Ils disent "non" pour 8 raisons. Les "premiers concernés" ne veulent pas finir leur vie trop usés.

Alors qu'Élisabeth Borne doit présenter sa réforme des retraites le 10 janvier 2023, le gouvernement dit craindre davantage une explosion des mouvements spontanés et radicaux que le grand front social espéré par les syndicats. L'article se conclut par l'interview de Denis Maillard qui déclare : "Le 'style gilets jaunes' s'est imposé".

Un véritable chiffon rouge, l'immigration familiale. Pour preuve, le sujet ne figure pas dans le projet de loi Darmanin. Pourquoi tant de crispation ? Explications.

Après avoir mené la réforme de l'assurance-chômage, le ministre du travail doit présenter, le 10 janvier 2023, l'explosif projet du gouvernement pour les retraites. Ancien socialiste débauché par la macronie, beaucoup lui reprochent d'être la caution de gauche d'une politique libérale.

Président, Première ministre, membres du gouvernement : ils font tout bien. Si, si. À les écouter, ils luttent contre l’inflation et la hausse des factures énergétiques, ils font baisser le chômage et la température atmosphérique et ils relancent l'Europe. A regarder de plus près ses résultats, la "Dream Team" ne fait pas rêver. Démonstration.

Impossible d'échapper à la rhétorique gouvernementale : pour sauver le système par répartition, il faut reculer l'âge légal de départ. Pas si vite. Avec un peu d'imagination - et du courage -, nos pensions peuvent être financées autrement.

En contraignant les Français à travailler plus longtemps, l'exécutif veut dégager le plus d'argent possible, le plus vite possible. Pour engranger des recettes budgétaires. Combien ? Et pour quoi faire ?

Faire payer le travail, pas le capital. Se conformer à la Commission européenne, pas à l’avis des Français. S’attacher aux grands équilibres budgétaires, pas aux grandes disparités de fortune. Le projet du gouvernement ravive la flamme égalitaire des Français.

Un an après avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, Arnaud Montebourg dresse un inventaire des "drames qui nous attendent". Et s'inquiète du sort que l'on réserve, notamment, par la réforme des retraites, au "corps central travailleur et populaire du pays".

Dans la préfecture de la Creuse, les manifestations ont fait le plein le 31 janvier 2023, près de 5 000 personnes étaient dans les rues alors que la ville ne compte que 13 000 habitants. Une mobilisation qui révèle d'anciennes frustrations . PAR

Au tour de la chambre haute de s'emparer de la réforme des retraites... et de poser ses conditions au gouvernement. Car, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, l'exécutif doit aller chercher des compromis au Palais du Luxembourg, très satisfait de son nouveau rôle d'arbitre sous ce quinquennat.

Un président élu après une non-campagne qui veut imposer une réforme dont le pays ne veut pas, des députés qui font le choix du chahut puéril : ces casseurs sapent les fondements de la République. Sommaire. Comment ils abîment la démocratie. Dialogue social méprisé : quand Macron piétine les corps intermédiaires. La symphonie des immatures... Et la symphonie des députés qui bossent. Une présidence qui tourne en rond.