Journalistes hués et malmenés dans les meetings, silence radio des équipes de com : le suivi de la campagne de François Fillon est devenu un véritable marathon.

La ligne traverse une métropole PS, des bourgades de droite aisées et deux villes plus populaires. Echos d'une campagne présidentielle inédite.

L'outil est très critiqué. Certes, il n'est pas imparable, mais il demeure indispensable. Et doit composer cette année avec une campagne atypique, un électorat déboussolé et plus hésitant que jamais.

"L'Express" et "BFM Business" ont soumis les programmes des principaux candidats au test d'un modèle économétrique pour évaluer leur impact sur le chômage, les déficits publics et la croissance. Sommaire. François Fillon : la thérapie de choc. Benoît Hamon : la recette keynésienne. Marine Le Pen : le saut dans l'inconnu. Emmanuel Macron : 50 nuances de réformes. Jean-Luc Mélenchon : la relance taille XXL.

Le choix conjoint de Le Pen et Mélenchon : la sortie de l'Union européenne et de l'euro. En réalité, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon commettent le péché d’orgueil. L’un comme l’autre sont convaincus que nos partenaires vont accepter leurs conditions, portés qu’ils seront par la légitimité de l’élection à l’Élysée et le poids stratégique de la France, qui n’est pas la Grèce. C’est une grave erreur.

Les "vraies gens". A chaque élection, les candidats de tous bords se targuent de les avoir rencontrés, de les avoir écoutés, de les avoir compris. Au point de parler au nom de ces Français fantasmés. Cette campagne présidentielle ne fait pas exception. Avec un taux d'indécis dépassant les 40% à moins de deux semaines du premier tour, les aspirants à l'Elysée labourent plus que jamais le terrain. "M" est allé à la rencontre de ces électeurs qui ont vu défiler les candidats.

Intérieur, Justice, Education, Santé, Economie et Droits des femmes : vous avez élu des "ministres idéaux" pour chacun de ces portefeuilles. Nous leur avons demandé de plancher sur les programmes du Front national et d'En Marche!, histoire d'avoir leur sentiment sur ce qui nous attend.

Le grand chamboule-tout de dimanche annonce un second tour à l'issue plus incertaine que certains ne le prédisent. Et les deux semaines de campagne promettent un affrontement d'une grande brutalité. Sommaire. Le big bang Macron. Marine Le Pen se rêve en leader de l'opposition. Droite, année zéro. Mélenchon, le premier de la gauche. Pour se sauver, le PS veut tourner la page Hamon.

Dossier de 4 articles consacré à l'élection présidentielle de 2017. Sommaire. "Les programmes ne jouent pas un grand rôle : interview de Hervé Le Bras ; l'historien et démographe décrypte cette campagne inédite. Le FN à l'épreuve des frontières : reportage en Moselle, où les scores du FN sont élevés, quels seraient les effets de la fermeture des frontières de L'Europe souhaitée par le parti d'extrême droite ? Jean-Luc Mélenchon, comment il a gagné la guerre des nerds.

Il y a ce qu'ils donnent à voir et... la réalité de leur quotidien. Où vivent les candidats ? Quels sont leurs goûts ? Derniers secrets avant scrutin. Sommaire. Fillon : Monsieur de Beaucé en son manoir. Macron : nid douillet au Touquet. Montretout hante Marine Le Pen. La "Venise" de Mélenchon. Gilles Finchelstein : "La transparence incite à la vertu" : interview de Gilles Finchelstein. Les candidats passent à table. Les distractions qu'ils s'autorisent. Des looks très travaillés.

La période électorale et les affaires remettent au goût du jour les chansonniers de toujours. Tandis qu'une nouvelle génération brouille les codes de l'humour politique à la radio et sur les réseaux sociaux.

Quel étrange scrutin présidentiel, qui sera comme jamais sous influence du scrutin législatif des 11 et 18 juin. Le quatuor des demi-finalistes ne pense plus qu’à ça. Combien "des miens" dans la future Assemblée nationale ? Vainqueur ou vaincus, tous sont mobilisés par avance pour le round de la seconde chance qui se joue à 577 députés. Ce sera une Chambre morcelée façon puzzle, sans majorité claire. Le commentateur en chef, François Hollande, l’a dit au 'Point' : "je ne crois plus à l’automaticité d’une majorité parlementaire s’alignant systématiquement sur la majorité présidentielle".