Ce peuple turcophone converti au christianisme mène une existence discrète en ex-URSS. Retour sur son histoire et ses traditions.

La récente demande de grâce pour trois anciens terroristes de cette région à la frontière autrichienne ranime les tensions entre germanophones et italophones.

Lorsque la majorité de la population ne parle pas la langue officielle d’un pays, comment alerter sur le danger du Covid-19 ? En Afrique, le défi est aussi linguistique.

Piliers de la culture, les langues naissent, évoluent et meurent. Si certaines sont dynamiques, une multitude d’autres ne sont plus pratiquées que par quelques locuteurs. Un nouveau centre de formation, l’Ilara, refuse cette fatalité et propose des cours parfois introuvables ailleurs.

Fragiles, ces dialectes voient leurs locuteurs disparaître avec 1es années. Ils n'ont pourtant pas dit leur dernier mot et sont soutenus par d'ardents défenseurs.

Sévèrement touchés par le Covid-19, les Amérindiens voient leurs aînés disparaître. Et avec eux les langues autochtones, "effacées" au profit de l'anglais, qui leur a longtemps été enseigné de force. Mais certains refusent de s'avouer vaincus.

Né du français et d’idiomes ouest-africains, le kouri-vini a longtemps incarné le métissage racial et culturel propre à la Louisiane. Des jeunes, fiers de cette identité hybride, veulent aujourd’hui le ranimer.

Enfermez une langue dans une boîte, dans une maison, et vous la verrez ressortir par la fenêtre, la cheminée. Chaque jour s'invente ou s'enrichit une langue, à l'échelle d'un pays comme le Luxembourg, d'un espace commun ou d'un groupe. L'imagination humaine renverse ou contourne les grammaires, lorsqu'elles sont trop normatives, comme les carcans politiques quand ils deviennent trop étroits. Sommaire. Le laboratoire luxembourgeois. L'islandais, archétype du purisme. Artistes flamands, identité belge. Qui a peur des Catalans ? Pour le corse, un combat inachevé.

Colette Grinevald est linguiste, spécialiste du jacaltec et du rama, parlés par des communautés autochtones du Guatemala et du Nicaragua. Avec son parcours universitaire en marge des institutions, la chercheuse, novatrice dans l’étude des langues amérindiennes, a contribué à populariser le concept de « langues en danger ».