L'auteur propose une étude comparée des civilisations disparues pour démontrer qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société serait attribuable aux seuls dommages écologiques. D'autres facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu. Cette complexité des facteurs lui permet de constater que la dégradation de l'environnement n'est pas inéluctable.

Album pour sensibiliser aux problèmes de l'écologie et faire prendre conscience des dangers qui guettent la planète. Des illustrations autour de 10 thèmes sont accompagnées d'informations et de jeux d'observation (la planète, l'agriculture, la forêt tropicale, le cycle de l'eau...). A la fin de l'ouvrage, une page de conseils explique les gestes à effectuer au quotidien pour préserver la planète.

Plus de 100 photos et images de synthèse pour comprendre les bases de l'équilibre de la Terre (cycle de l'eau, diversité des climats), les problèmes écologiques (surexploitation des énergies, pollution de l'eau) et les solutions envisageables (recyclage, énergie renouvelable).

A travers des informations, anecdotes, pistes de réflexion, évocations, exercices, observations et comparaisons, l'auteur montre que la nature est partout en ville, dans les aménagements publics et à travers les éléments naturels. Il étudie les enjeux fondamentaux de la gestion de la nature en ville, mais aussi l'équilibre nécessaire avec les espaces naturels qui entourent la ville.

Dans un monde régi par la domestication, le loup et le musulman apparaissent comme deux grandes figures fantasmatiques menaçant la « civilisation ». Ils ne respectent pas les frontières nationales, qui garantissent le maintien de l'ordre colonial. Pour Hage, le crime écologique et le crime racial reposent sur la même volonté de « gouverner l'ingouvernable ». Parce qu'on ne gouverne ni les âmes, ni le climat, islamophobie et géoingénierie sont deux avatars de la même illusion domesticatrice – aux conséquences également funestes. « Dans sa prose mordante, Ghassan Hage nous offre ici une critique des connexions internes entre racisme et spécisme dans leurs expressions contemporaines : c'est-à-dire l'islamophobie et la catastrophe écologique planétaire. » EDUARDO VIVEIROS DE CASTRO, anthropologue « Hage, avec son talent pour mettre en lien des éléments apparemment disparates, fait apparaître ce que nous ne voyons pas. » FRANCOISE VERGÈS, politologue

Enquête qui s'appuie sur l'évolution des territoires vierges, les forêts entourant Tchernobyl et la zone démilitarisée qui sépare les deux Etats coréens pour tenter de définir à quoi ressemblerait la Terre si l'homme venait à disparaître.