Relate l'histoire de 218 militaires français qui s'évadèrent de l'Allemagne vers l'URSS en juin 1940 et dont la majorité rallia de Gaulle en 1941. Se fonde sur le témoignage de l'auteur et sur des documents redécouverts ou enfin accessibles, comme les archives soviétiques. A travers cette aventure collective, on découvre une forme singulière du patriotisme français à cette époque.

L'auteur raconte sa récente découverte de la Pologne, son pays d'origine, où il n'est jamais allé. Poussé par la nécessité de comprendre, il se décide à partir pour Varsovie, Cracovie et Auschwitz où une partie de sa famille a trouvé la mort. En contrepoint de ce voyage, il décrit le dernier épisode d'une longue histoire d'amour qui achève de se défaire en France, à l'occasion de son absence.

L'image photographique de l'enfant juif du ghetto de Varsovie a connu tellement de reproductions et de recadrages, de 1943 à aujourd'hui, qu'elle s'est métamorphosée en image de compassion, érigeant le protagoniste en icône de la Shoah. L'histoire de cette célèbre photographie est ici relatée.

Déporté à Auschwitz en 1943, à l'âge de 13 ans, T. Geve, à sa libération, raconte en 80 dessins son vécu, le système concentrationnaire et la hiérarchie nazie. Ces illustrations sont rassemblées dans ce livre et chacune d'elles, commentée par l'auteur, raconte une scène de la vie au sein des camps de concentration.

Dévastée et démantelée par l'occupation nazie, lieu principal de la Catastrophe, la Pologne a un statut particulier dans la mémoire juive et la mémoire de la Shoah. Depuis une quinzaine d'années, un réexamen de cette époque est devenu possible. Avec la démocratie et l'intégration à l'Union européenne, on voit naître un vif intérêt pour cette histoire dans les nouvelles générations et de grands débats publics émergent. La recherche historique est libre, ouverte et riche. La culture et le patrimoine juif sont étudiés et restaurés. Des artistes en interrogent la mémoire. Des festivals, des journaux, des émissions de radio ou de télévision, des programmes éducatifs touchent la jeune génération. Une petite communauté juive reprend vie. Bien entendu, la mémoire du génocide et la responsabilité des témoins sont au cur des commémorations et des discussions sur ce passé. La Fin de l'innocence entend faire connaître ce travail de la société polonaise sur elle-même et son passé. Texte de voyage, construit autour de l'évocation des lieux de mémoire, texte de conversations, qui présente des portraits-entretiens des principaux acteurs de ce renouveau, et texte de réflexion, cet ouvrage est à l'image du foisonnement et des interrogations qu'il présente.

La "question polonaise" a hanté l'Europe tout au long des XIXe et XXe siècles. Du congrès de Vienne à la réunification allemande de 1989, des soulèvements tragiques du XIXe à la tragédie des années 1940, la Pologne a été la mauvaise conscience d'une Europe qui n'y a vu trop souvent qu'une variable d'ajustement. Ensemble d'études qui établissent comme un bilan de ces bouleversements.

Ouvrage consacré aux différents auteurs et espects de la philosophie polonaise du début du XXe siècle, mettant en évidence les innovations de ce courant de pensée issu du Cercle de Vienne.

Après la chute du communisme, une introspection historiographique, politique et morale a permis de reconsidérer la question de la Shoah en Pologne. Issues de rencontres franco-polonaises, ces contributions abordent, à partir d'archives nouvelles, des questions comme la délation, le chantage, l'amertume des Justes, les assassinats de Juifs après la guerre, leur destin dans la Pologne communiste.

Entre 1942 et 1944, dans les camps de concentration, des Sonderkommandos constitués de détenus juifs sont chargés de se relayer pour extraire les cadavres des chambres à gaz, brûler les corps et disperser les cendres. Certains ont rédigé un témoignage avant de l'enfouir dans le sol de Birkenau. Cinq manuscrits retrouvés sont ici présentés ainsi que des dépositions au procès de Cracovie en 1946.