Une analyse de l'oeuvre de G. Apollinaire dans laquelle l'auteure évoque les origines des fantasmes de l'écrivain puis aborde les thèmes du sadisme, du masochisme et du fétichisme. ©Electre 2019

Normalien, agrégé de philosophie, Marc Crépon est directeur de recherches au CNRS et directeur du département de philosophie à l'École normale supérieure. Il a notamment publié Le Consentement meurtrier.

Après plusieurs livres sur les représentations littéraires et artistes de la prostitution, les auteurs analysent ici, à partir de documents variés (rapports médicaux, rapports de police, chansons, romans, opéras...) les facteurs culturels qui ont conditionné l'image de la prostitution et de la femme dans l'imaginaire et l'inconscient collectif dans la seconde moitié du XIXe siècle ©Electre 2017

Etudes sur le rapport entre la littérature et les écrits sacrés, plus particulièrement à travers les thèmes de la chute et de la rédemption, afin de comprendre en quoi ces écrits ont contribué à définir le statut de la littérature. ©Electre 2018

Une analyse critique des oeuvres dramatiques de l'écrivain anglais, par le prisme de l'obscénité et du double langage. J.-P. Richard montre comment le salace occupe une part importante de l'écriture du dramaturge, produisant souvent une sous-intrigue et structurant la stratégie dramaturgique. ©Electre 2019

Une étude sur la confiance dans les relations affectives, tant amicales que familiales ou amoureuses. Psychanalyse et textes bibliques permettent de comprendre la crainte et le doute engendrés par l'acte de recevoir qui déstabilise. Electre 2015

A travers l'étude d'oeuvres de James Joyce, de Maurice Blanchot, de Virginia Woolf, d'Arthur Rimbaud ou encore d'Aristote, l'auteur analyse les liens entre littérature et psychanalyse, notamment dans une perspective lacanienne. ©Electre 2019

Ces articles explorent la représentation des mutations humaines liées à la robotique et à l'informatique dans la littérature contemporaine, le théâtre et au cinéma. Ils interrogent la figure du hacker, les romans de Charles Stross, Burning chrome de William Gibson, la question du genre dans la science-fiction, etc. ©Electre 2018

De Pierre le Vénérable à Salman Rushdie, nombre d'auteurs ont évoqué la figure du Prophète de l'islam, tantôt comme un personnage historique désacralisé, tantôt comme un héros romanesque fictif. L'auteur évoque tour à tour les auteurs arabes médiévaux, Voltaire, Goethe, Lamartine, Hugo, plus récemment Driss Chraïbi, Assia Djebar, Salim Bachi, Marek Halter. ©Electre 2018

Si les journées de Juin et leur répression inouïe n'apparaissent chez ces écrivains que sous forme ironique ou métaphorique, Dolf Oehler montre qu'il s'agit du refoulement de la terrible fracture de Juin entre les deux classes de la société moderne. « Ce n'est absolument pas un hasard si les écrivains les plus significatifs du second Empire sont justement ceux qui ont réfléchi le plus profondément sur la portée des événements de Juin, qui ont intégré Juin dans la texture même de ce qu'ils écrivaient. » Il peut arriver que cette « intégration » soit des plus claires, comme le coup de fusil que le père Roque tire à travers les barreaux sur un prisonnier qui demande du pain, ou chez Baudelaire évoquant cette « voix affaiblie » qui Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts, Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts. Il revient à Marx d'avoir tiré à chaud les leçons de la défaite : « La révolution de Juin est la révolution haïssable, la révolution répugnante, parce que la chose prend la place du mot, parce que la République découvre la face du monstre en brisant la couronne qui le couvrait et le cachait. » Un grand livre sur juin 1848, une magistrale démonstration du lien entre littérature et politique.