Une analyse détaillée de certains textes de l'écrivain autrichien et une présentation des notions ou des concepts les plus importants qu'il a utilisés comme ceux de ratioïde et de non ratioïde, de vie juste ou d'autre état.

4ème de couv. : "Les débats suscités par une approche générique de la " nouvelle " sont multiples, parfois contradictoires, et concluent dans certains cas à l'invalidité de cette appellation, surtout s'agissant de littérature contemporaine. Partir de la notion de brièveté, comprise comme une contrainte textuelle, permet au comparatiste de dépasser ces querelles et d'ouvrir l'analyse à des enjeux sé mantiques. Les récits de fiction brefs apparaissent ainsi comme des configurations qui privilégient la variation, opérée sur unchamp sémantique limité, contre la transformation. Ils mettent d'autre part en avant ce que des approches poétiques et psychologiques décrivent comme une subjectivité complexe. On peut alors interroger à nouveau le type de perception du monde que ces struc tures modélisent et mettre à jour leur qualité critique, qui éclaire aussi bien les aspects exemplaires et artificiels des œuvres. Si le corpus de base de cette étude consiste en des nouvelles contemporaines très différentes (relevant d'un réalisme autrichien aux accents absurdes, du " minimalisme " américain et du fantastique argentin), c'est aussi pour inviter au dialogue avec de s " nouvelles " d'autres époques et avec d'autres formes textuelles jouant de la brièveté ou la problématisant. L'enjeu est donc de mettre en évidence des résonances paradoxales...en faisant bref !"

Michael Löwy est directeur de recherche au CNRS. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages parmi lesquels: Rédemption et Utopie. Le judaïsme libertaire en Europe centrale (PUF, 1988), Révolte et mélancolie: le romantisme à contre-courant de la modernité (avec R. Sayre, Payot, 1992), Walter Benjamin: Avertissement d'incendie. Une lecture des thèses «Sur le concept d'histoire» (PUF, 2001).

Simone de Beauvoir et son oeuvre sont moins connues qu'on ne pense. En prenant en compte l'ensemble de ses écrits, qu'il s'agisse d'essais, de fictions ou d'autobiographie, c'est une Simone de Beauvoir insoupçonnée, dans sa quête d'une pensée originale sur la différence des sexes et le rapport à l'autre, que nous donne à voir Françoise Rétif. Elle nous propose une lecture de l'oeuvre au fil d'une métaphore essentielle, l'autre en miroir, c'est-à-dire l'autre désiré à la lois dans sa présence et dans sa distance, dans son identité et dans sa différence. Cette quête existentielle et littéraire apparaît comme celle d'un autre monde possible, un monde androgyne, où le lien d'amour, dès lors qu'il ne signifie plus ni fusion, ni neutralisation, mais présence de contraires complémentaires et irréductibles, peut réinvestir le champ du politique. Ainsi se manifeste la difficile volonté pour une femme du XXe siècle, pour une femme-écrivain, de poursuivre et de rejeter à la fois sa tradition culturelle et sociale.

Donald Barthelme a été l'un des chefs de file de la nouvelle fiction américaine des années 60 et 70. Son oeuvre, faite de satires, de parodies et de collages, brille par son intelligence et son sarcasme. Elle est aussi marquée par une critique soutenue de la vie quotidienne et le désir de renouveler les conventions littéraires. Ses nouvelles et romans se reconnaissent à leur humour noir et à leur ironie minimaliste, à leurs emprunts à l'art et à la culture populaire. Des textes où l'absurde s'affirme comme seule vérité.

Avec L’Arc-en-ciel de la gravité, Thomas Pynchon a donné en 1973 l’un de ses grands livres à la littérature américaine. Ses cinq romans font une œuvre fantasque et grave, hantée par l’histoire et la figure humaine, fugitive au sein des spectacles les plus désastreux. Élans retors du pouvoir, du désir et de la parole sont inextricablement poursuivis, dans une «paranoïa créatrice» qui happe aussi le lecteur. Cette imagination étonnante est servie par une langue admirable, ironique, simulatrice et difforme autant que lyrique.

Marie de France est une poétesse médiévale célèbre pour ses fables jusqu'au XVIIIème siècle, puis, avec le romantisme au XIXème siècle, elle devient célèbre pour ses lais - sortes de poèmes - rédigés en ancien français. Elle a vécu pendant la seconde moitié du XIIe siècle, en France puis en Angleterre, où on la suppose abbesse d'un monastère, peut-être celui de Reading. Son œuvre examine l'amour courtois et relève de la matière de Bretagne. Née en 1154 et morte à 45 ans en 1199, elle est la première femme écrivain française, mais on ne sait quasiment rien d'elle, si ce n'est ce qu'elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : "Marie ai num, si sui de France" (J'ai pour nom Marie et je suis de France). Vivant probablement en Angleterre, liée à la cour d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine (ses Lais sont dédiés à un roi, sans doute Henri II), elle devait être originaire d'Île-de-France... in Wikipédia, 2008-07-14

Nourrie de la connaissance intime de A la recherche du temps perdu et étayée de nombreux exemples, une analyse du phénomène de la jalousie et, par là-même, de celui de l'amour et de l'imaginaire.

Une lecture de l'oeuvre borgésienne, de ses citations cachées, qui peuvent être des autocitations ou des citations d'autres écrivains. L'auteur a consacré sa thèse d'Etat et de nombreux articles à l'oeuvre de l'écrivain argentin.