Approche amicale de ce romancier-poète qui ne laisse pas indifférent. De son procès, auquel participa comme témoin Fernando Arrabal, à des conversations privées entre les deux hommes, c'est un théâtre intime qui se met en place. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2005)

Cette monographie explore l'univers du peintre, éclaire l'unité sous- jacente des thèmes qui le constituent et étudie la poétique de l'oeuvre.(Livres hebdo)

Jorge Luis Borges est, d'après Marcel Schwob, le maître des biographies imaginaires. Son oeuvre a toujours laissé imprécise la limite entre réalité et fiction et sa biographie, telle qu'elle est proposée dans cet ouvrage, suit la piste laissée ouverte par un homme qui n'a jamais fait étalage de son intimité. Public motivé. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2006)

Le noyau central du livre est constitué autour de l'oeuvre monumentale de Charles Darwin, une véritable révolution dans la pensée scientifique comme dans la pensée tout court. La révolution de l'évolution, avec ses retombées exceptionnelles, à la fois dans les secteurs biologiques et des sciences humaines, marque d'une empreinte durable la connaissance moderne. En faisant une analyse critique du darwinisme, le livre ne sacrifie aucunement aux idoles du scientisme mais, gardant toute la rigueur scientifique, présente l'avant et l'après-Darwin dans l'histoire de la pensée biologique, donc l'évolution de l'évolutionnisme avec les lumières de ses acquis et les ombres de ses controverses. Tout aussi foin de la biographie bariolée que d'un catalogue d'informations inertes, cet ouvrage riche d'une documentation historique et scientifique irréprochable, ouvre les fenêtres vers des paysages nouveaux qui, du darwinisme en passant par la théorie synthétique et la sociobiologie, débouchent sur la théorie synergique de l'évolution à l'orée de l'évolutique et du génie génétique.

On connaît l'intérêt passionné du romancier Stefan Zweig pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain. On connaît aussi l'indéfectible et révérencieuse amitié qu'il voua toute sa vie au père de la psychanalyse - Zweig prononça l'éloge funèbre de Freud en 1939. Résolument conçu comme une apologie, cet essai, publié en France pour la première fois en 1932 dans le recueil La Guérison par l'esprit, était destiné à prouver aux yeux du monde la valeur et la portée de l'oeuvre de Freud. Tout en donnant au lecteur contemporain les clés essentielles sur l'homme et sa théorie, il se double aussi d'une réflexion fondamentale sur les pouvoirs de la pensée et restitue admirablement l'esprit d'une époque, ses réticences, ses doutes et ses espoirs.