Ce 29 juin 2024, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. En position de force, le chef de l'État sortant ne devrait faire qu'une bouchée des six autres candidats. Décryptage.

C'est un secret de polichinelle : pour espérer remporter une élection, il faut des sous, beaucoup de sous. Aux Etats-Unis, Joe Biden a ainsi dépensé près de 800 millions de dollars pour être élu président en 2020... En France, les règles en la matière sont plus strictes, avec un plafond fixé à 16,85 millions d'euros pour tout candidat à la présidentielle. Elles sont favorables aux partis bien installés, financés par l'argent public.

Resté en dehors du gouvernement, à la peine dans les sondages, le patron de la droite ne renonce en rien à ses ambitions élyséennes.

À l'ombre de Kamala Harris et de Donald Trump, plusieurs petits candidats sont engagés dans la course à la Maison Blanche. S'ils n'ont aucune chance de l'emporter, ces concurrents, dits "spoilers" pour leur capacité de nuisance, pourraient priver l'un des deux favoris de voix capitales.

Pour contrer le déferlement de fausses informations et garantir à leur public une couverture fi able du dépouillement des votes, les rédactions américaines ont étoffé leurs équipes dans les comtés clés.

Plus de 64 millions de Turcs sont appelés aux urnes le 14 mai 2023 pour élire un nouveau chef de l’État ainsi qu’un nouveau Parlement. Un double scrutin qui s’apparentera davantage à un référendum sur la présidence de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans. La coalition d’opposition est donnée favorite, mais le vote risque d’être serré. Le séisme dévastateur du 6 février 2023 sera-t-il fatal aux ambitions du “sultan” ? Sommaire. Une élection cruciale pour l’Europe et l’Otan. Kemal Kiliçdaroglu, le contre-modèle. Ça suffit, il faut qu’Erdogan parte maintenant !

En coulisse, l'ancien président s'inquiète des difficultés de son ex-bras droit Joe Biden, dont l'impopularité bat des records.

Menacée d'une peine d'inéligibilité avec effet immédiat, la députée pourrait être contrainte d'abandonner sa place dans la prochaine course à la présidentielle. Son camp accuse la justice de vouloir la "tuer"

Les économistes sont les grands ignorés des programmes et les partis politiques sont les grands absents de la compétition.

Il était aimé des Français, auréolé de ses faits de résistance et adoubé par l'UDR. A la mort de Pompidou, Jacques Chaban-Delmas était le grand favori dans la course à l'Elysée. Et pourtant...

Après avoir hésité en 2015, l'ex-Premier ministre de Compaoré se lance dans la course à la présidentielle de 2020. Une annonce qui provoque des remous au sein de sa famille politique.