Sa réélection à la tête du PS est passée inaperçue. Vu d'Europe, le dirigeant grandit dans l'ombre de Jean-Luc Mélenchon et de Raphaël Glucksmann.

Congrès, conclave sur les retraites... Les échéances piégeuses se succèdent pour les socialistes. Charge à eux de dissiper leur éternelle mauvaise conscience de gauche.

Quelle est la place du Parti socialiste (PS) aujourd'hui dans la vie politique dont il a été, jusqu'en 2017, la force centrale et hégémonique à gauche ? Le congrès de Nancy a-t-il permis d'apporter des éléments de réponse à cette question ? Ce rendez-vous majeur dans la vie partisane d'une organisation, dont le pluralisme est au coeur du modèle démocratique (à la différence de La France insoumise [LFI]), est censé définir la direction politique au double sens du terme : le cercle dirigeant et l'orientation.