Du fluokid au bobo, de la caillera à la baby-pouffe, un panorama des mouvements de mode de la jeunesse d'aujourd'hui. L'ouvrage dépasse le cadre du seul vêtement pour s'intéresser aux univers culturels des jeunes et pour explorer des sociotypes bien connus (bimbo, bling-bling, punk à chien) ou des genres plus underground ou à la pointe de la mode (arty, kawaii, gouine à mèche).

L'auteure montre que la seconde main est loin de représenter une réelle alternative à la surconsommation et qu'elle alimente un commerce international de vêtements usagés assez opaque. Des échoppes libanaises aux points relais Vinted en passant par les entrepôts de tri dubaïotes et belges, elle mène une enquête anthropologique pour suivre les différents acteurs du circuit. ©Electre 2024

L'empire de la mode s'étend, tout le monde, à son niveau, se soucie d'elle, et peu de lieux ou d'objets échappent à ses diktats. Décrypte l'univers de la mode en mêlant anecdotes, petites histoires du milieu et analyse sociologique.

Un numéro explorant la communauté des couturiers, et plus globalement de tous les métiers liés à la mode, à travers des textes, des reportages et des entretiens. ©Electre 2024

Secteur emblématique du capitalisme contemporain, la mode est aujourd'hui l'une de ses plus puissantes industries et l'un de ses plus efficaces pourvoyeurs d'imaginaire. " Le plus beau métier du monde " s'attache à comprendre et à déconstruire la puissance symbolique qui entoure les " travailleurs créatifs " de la haute couture et du prêt-à-porter, en proposant une enquête en immersion au sein de ce monde où précarité et autoexploitation côtoient luxe et prestige social. La mode est l'une des plus puissantes industries du monde : elle représente 6 % de la consommation mondiale et est en croissance constante. Depuis les années 1980 et l'entrée dans l'économie néolibérale, elle est devenue l'image étincelante du capitalisme, combinant prestige, pouvoir et beauté, et occupe une place centrale dans les médias et les imaginaires. Pourtant, cette industrie, qui apparaît comme un horizon professionnel hautement désirable, repose principalement sur du travail précaire, et ce aussi bien là où la production est externalisée qu'au coeur de la production créative du luxe, comme les prestigieux ateliers des maisons de couture. À partir d'une enquête en immersion auprès des travailleurs créatifs de cette industrie (stylistes, mannequins, créateurs indépendants, coiffeurs, maquilleurs, vendeurs, journalistes, retoucheurs, stagiaires, agents commerciaux, etc.), ce livre dévoile la réalité du travail à l'oeuvre derrière la façade glamour de la mode. Il met notamment en lumière les dynamiques d'exploitation et d'autoexploitation ainsi que le prestige social liés au fait de travailler dans un milieu désirable. Des séances de " shooting " pour magazines spécialisés à la collaboration auprès d'un créateur de mode, en passant par des entretiens avec des stylistes travaillant pour de célèbres maisons de luxe et de couture, cette enquête dévoile une nouvelle forme de précarité caractéristique des industries culturelles du capitalisme contemporain, une précarité combinée au prestige, à...

Se posant en observateur du mauvais goût de ses contemporains, l'auteur dénonce les mauvaises habitudes et pratiques vestimentaires les plus largement répandues qui peuvent entacher la réputation de chacun, telles que le port du tee-shirt sous la chemise, de la chemisette au travail ou des baskets avec un costume.

Un tour du monde des contre-cultures et des sous-cultures qui depuis le début du XXe siècle ont fait de leur style vestimentaire et de leur apparence un moyen d'affirmation ou de contestation : steampunks de Nouvelle-Zélande, amateurs chinois de cosplay et sapeurs congolais. ©Electre 2017