Dans leur stratégie de RSE, responsabilité sociétale de l'entreprise, les sociétés français sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers le mécénat. En 2016, 3,5 milliards d'euros avaient été alloués au mécénat par 14 % des entreprises de l'Hexagone, soit une hausse de plus de 25 % par rapport à 2014. Si le mécénat offre des avantages fiscaux, les entreprises semblent surtout se tourner vers lui pour mettre en avant leurs valeurs et contribuer à l'intérêt général.

Peu à peu, les entreprises commencent à prendre conscience des opportunités qu'offre l'économie circulaire en 2018. Réduire ses déchets puis les réutiliser ou les recycler permet de faire des économies d'argent, de dégager une bonne image environnementale, mais également d'avoir accès à de nouveaux marchés. Le houblon en pulpe récupéré après la fabrication de bière, les filtres de cigarette, les appareils électroniques usagés : tout, ou presque, peut être récupéré pour en faire autre chose.

Longtemps considérée comme un effet de mode, la protection de l’environnement constitue aujourd’hui l’un des piliers de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il existe deux démarches principales en matière d’environnement : celle effectuée au niveau de l’entreprise et celle concernant les produits. Toutes les deux doivent obligatoirement miser sur l’adhésion des salariés. Décryptage. Pas de chiffres.

Alors que nous sommes pris dans l’alternative entre la mondialisation libérale – qui renforce la pression du capital sur les humains et les ressources naturelles – et le repli nationaliste et xénophobe, le projet associant nature et humanité est aujourd’hui le seul qui fasse monde, durablement, c’est-à-dire qui le voit comme tel, dans sa globalité, sa fragilité et son unicité. En effet, il n’existe pas de planète B pour l’humanité, qui doit se penser désormais comme une espèce parmi d’autres, prise dans un réseau d’interdépendances avec son environnement. Sommaire. Introduction.

Nous vivons une période historique où, comme jamais auparavant, tous les regards se tournent vers le droit pour inverser la courbe ascendante de la crise écologique. Il est bien loin le temps où les hommes en appelaient aux dieux pour éviter que le ciel ne leur tombe sur la tête. Désormais, il leur revient d’organiser eux-mêmes leur salut, ce qui passe, entre autres, par les règles qu’ils s’imposent. A cet égard, tout se passe comme si le droit était doté d’une puissance magique au service des intérêts essentiels de l’humanité.

La définition juridique de l'entreprise organisée sous forme de société, en France, tient dans deux petits articles du Code civil (1832 et1833), quasiment intouchés depuis 1804. La rédaction de ces articles ne réduit-elle pas trop l'objectif de l'entreprise à l'intérêt pécuniaire des associés ou actionnaires ?

La France fait partie des dix principaux marchés du groupe américain de produits de grande consommation Procter & Gamble. Il y possède également deux usines, qui fabriquent des shampooings et produits d'entretien. En 2020, face à la crise de Covid-19, l'entreprise a renforcé ses actions en matière de développement durable, que ce soit dans son offre, avec des produits plus écologiques et naturels, et dans son fonctionnement interne, en réduisant par exemple sa consommation d'eau.