Très populaire, l'ancien chef d'état-major tient le destin politique de l'Etat hébreu entre ses mains et incarne une vraie alternative à Netanyahou.

Rien ne va plus entre le gouvernement d’Israël et les Juifs des États-Unis. Tandis que le premier dérive vers la droite extrême, les seconds s’ancrent toujours plus solidement dans le camp progressiste. Comme les militants noirs américains, depuis longtemps solidaires des Palestiniens, ils fustigent désormais l’occupation et la colonisation – que Washington soutient.

Longtemps minoritaire, le Likoud s’est peu à peu imposé comme la principale force politique d’Israël. Qu’il s’agisse de Menahem Begin, premier vainqueur de la gauche, d’Yitzhak Shamir, ancien responsable d’une organisation terroriste, ou de M. Benyamin Netanyahou, l’actuel chef du gouvernement, tous ses dirigeants ont oeuvré à intensifier la colonisation des territoires palestiniens. Sommaire. "Le camp de la paix ne comprend pas l'idéologie de Netanyahou". L'inéluctable déclin du sionisme de gauche.

C'est avec tendresse et tristesse que le grand écrivain israélien David Grossman regarde aujourd'hui son pays. Un Etat manichéen, aussi fort à l'extérieur qu'il est fragile à l'intérieur, travaillé par la peur. Ce "rescapé de ce qui reste de la gauche israélienne", comme il se décrit lui-même, continue de croire que le dialogue avec les Palestiniens est la seule solution. Sommaire. David Grossman : "Je n'oublie jamais le miracle que représente la création d'Israël". Un Etat, deux histoires. La nouvelle vie des kibboutz. La grande lassitude des Palestiniens.

La Knesset a adopté le 19 juillet 2018 une loi à valeur constitutionnelle définissant Israël comme "l’Etat-nation du peuple juif", qui suscite d’intenses polémiques. Pour le premier ministre Benyamin Netanyahou, ce texte qui fonde les droits des citoyens israéliens en fonction de leur origine et de leurs croyances fait figure d’accomplissement idéologique.

Pour cet expert d'Israël, les massacres commis par le Hamas sont un crime de guerre. Mais s'enracinent dans l'échec d'un règlement de la question palestinienne. Le comprendre permettra d'envisager l'avenir.

Quelle est l'onde de choc du 7 octobre dans la société israélienne ? Le pays est-il prêt à donner un blanc-seing à son armée et son gouvernement ? Ou existe-t-il, malgré tout, un chemin vers la paix ? Les explications de Thomas Vescovi, chercheur en histoire contemporaine, spécialiste du Proche-Orient.

L'ex-chef d'état-major de Tsahal et ancien Premier ministre israélien décrypte ce qui s'est réellement passé le 7 octobre 2023 et livre son analyse de l'avenir d'Israël et de Gaza après la guerre.

Le cycle de violence meurtrier qui a repris dans la région montre qu'une simple étincelle suffit à attiser les tensions, en partie alimentées par le nouveau gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

Affaibli en son sein, l'État hébreu a été pris de court par une escalade militaire soudaine sur plusieurs fronts, alors que le Premier ministre israélien doit déjà composer avec un changement stratégique majeur dans la région. Sommaire. Israël. Nétanyahou entre deux feux. Une situation inédite. Vers une guerre régionale ? Israël nous ressemble de plus en plus.

Né en Afrique du Sud, ce journaliste a longtemps combattu toute comparaison entre l’État hébreu et le régime sud-africain ségrégationniste qui a sévi de 1948 à 1991. Il explique aujourd’hui pourquoi il ne peut plus défendre Israël.

Voilà que, pour la première fois de l’histoire israélienne, le cabinet de coalition dirigé par Benyamin Netanyahou comprend huit ministres que l’on peut qualifier, au choix, d’extrême droite ou de suprémacistes. En poste depuis le 29 décembre 2022, ils occupent des responsabilités éminentes dont la sécurité nationale, les finances, et « l’identité nationale juive ». Leur obsession commune vise prioritairement les Palestiniens des territoires occupés et les Arabes israéliens. Comment en est-on arrivé là et faut-il s’inquiéter du sort de la démocratie en Israël ? Sommaire.