Au milieu des nombreux bijoux en or, les archéologues ont trouvé des objets « venus d'ailleurs ». Les anciens Egyptiens récupéraient le fer des météorites pour leurs oeuvres d'art avant même l'âge du Fer... Et ils ne furent pas les seuls !

Différentes légendes et des explications plus scientifiques ont tenté de percer le secret de la plus importante bataille navale de l’Antiquité : pourquoi la flotte de Marc Antoine et de Cléopâtre s’est-elle retrouvée immobilisée ? Une nouvelle publication évoque un phénomène « d’eaux mortes » et donne l’occasion de revenir sur cette période charnière de la Rome antique.

Mise au jour en Corse d'un étonnant temple creusé (ainsi que de nombreux objets usuels) consacré à la divinité Mithra, culte originaire de la Perse antique. Religion également monothéiste, elle sera supplantée par les christianisme.

Si l'archéologie et l'iconographie renseignent sur l'apparence des instruments anciens, il est très difficile d'en restituer les sonorités et les manières d'en jouer. Des études en cours permettent aujourd'hui de comprendre comment étaient accordés les instruments à cordes d'Egypte.

A majorité juive jusqu’à la destruction du temple en 70 de notre ère, la cité de Jérusalem devient largement païenne avec l’installation de la colonie romaine, avant de se christianiser progressivement. Pourtant, la Ville sainte n’a jamais été monoreligieuse, ce qui a provoqué des conflits périodiques jusqu’à la chute du Temple.

Pyramides, Parthénon, Colisée : les monuments sont la marque la plus tangible laissée par les hommes de l'Antiquité. Témoins spectaculaires du passé étudiés par des générations d'archéologues, ils sont des symboles d'éternité. Mais que savons-nous de leurs concepteurs ? Si quelques noms ont traversé les siècles, comme Imothep, Ictinos, Vitruve ou Apollodore de Damas, peu d'entre eux sont sortis de l'oubli. Ce numéro des "Dossiers d’Archéologie" est consacré aux parcours d’architectes célèbres, pour mieux comprendre leur rôle sur les chantiers et leur place dans les sociétés antiques.

La littérature antique a transmis un nombre restreint de noms d'architectes grecs. Si quelques figures émergent, elles ne nous renseignent guère sur les conditions sociales et économiques dans lesquelles ils exerçaient leur art. Mais d'autres textes, inscrits sur la pierre, permettent de mieux comprendre le quotidien de ces hommes dont l'histoire n'a pas retenu le nom. En complément, un focus sur les architectes du Parthénon.

Certains historiens modernes ont promu Hippodamos de Milet comme génial inventeur du plan en damier, exemple abouti, voire indépassable, de la ville planifiée et contrôlée. Le nom d'Hippodamos a même donné un adjectif, « hippodaméen », qui reste synonyme de plan régulier, orthogonal. Mais qu'en est-il exactement ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une construction, ou d'une reconstruction, du personnage à travers toute une série d'anachronismes et d'approximations, qui a fini par forger cette figure paradoxale de l'architecte-urbaniste ?

Parmi les architectes de l'Antiquité dont les noms sont parvenus jusqu'à nous, Apollodore de Damas occupe une place à part, car il est associé à un empereur, Trajan, et à ce qui a probablement constitué la période la plus faste de l'architecture romaine, caractérisée par la construction d’ouvrages monumentaux dans la capitale de l'Empire.

Hadrien est l'un des empereurs les plus emblématiques de l'histoire romaine. Personnage complexe, fin politicien, infâme pour certains, singulier pour d'autres, il a aussi été un réformateur et amateur d'art, ainsi qu'un architecte investi dans ses oeuvres.

Les architectes de l'église Sainte-Sophie à Constantinople, telle qu'elle fut construite au VIe siècle, étaient en réalité des « mécaniciens », c'est-à-dire des ingénieurs : Anthémios de Tralles, Isidore de Milet, puis son neveu Isidore le Jeune. Leur formation intellectuelle et leur parcours professionnel les hissent au rang des plus grands savants de leur époque.

L'université de Caen propose aux chercheurs une salle immersive dédiée à Rome. Une reconstitution saisissante de la cité antique au temps de l'empereur Constantin. Le public, lui, peut assister à des projections.