Åsne Seierstad (née le 10 février, 1970) est une journaliste indépendante norvégienne.lle est diplômée de l'université d'Oslo en russe, espagnol et histoire des idées. Elle a été correspondante en Russie et en Chine, correspondante de guerre au Kosovo en 1999, et plus tard en Afghanistan. Elle était correspondante de guerre en Irak en 2003 pour les télévisions suédoises et norvégienne, et en a tiré le livre Hundre og en dag (Cent et un jours).

Revient sur le conflit yougoslave du début des années 1990, le rôle des médias américains dans l'opinion publique, le poids des lobbies américains, la responsabilité des cabinets de relations publiques et celle des organisations juives, etc. A partir de documents d'archives, M. Kandel montre qu'en 1994 B. Clinton contourne l'embargo de l'ONU et fait livrer des armes aux Croates et aux Bosniaques.

Née en 1949 en Croatie, Slavenka Drakulic est diplômée de l'université de Zagreb en littérature comparée et en sociologie. Journaliste d'investigation, auteur de plusieurs essais, elle a couvert le procès de Slobodan Milosevic au Tribunal pénal international de La Haye.

Longtemps ses adversaires en ont rêvé à moins que ce ne soit l'inverse. Il l'a fait. Patrick Besson, qui passe pour l'un des hérauts de la passion dite proserbe, a constitué lui-même le dossier qui l'accable. Chef d'inculpation : défenseur d'une cause indéfendable. Composition : par ordre chronologique, tous les textes, chroniques, relations de voyage en Serbie ou en Bosnie, poèmes, discours, écrits produits pendant les guerres en ex-Yougoslavie, de 1995 à 1999, du conflit en Bosnie à celui au Kosovo.Confrontés aux pièces ici rassemblées, plus de quinze ans après les faits, il n'est pas exclu que les accusateurs en viennent à réviser leur jugement... Car, il faut bien le dire, en 1995, Patrick Besson était entré à reculons dans la bataille des bonnes consciences médiatiques, qui déjà faisait fureur. L'ennui avec les bons sentiments, c'est qu'ils conduisent tout droit aux mauvais , avait-il noté, d'emblée, un sourire goguenard entre les lignes. Avec les années, il ne se départit pas de ce détachement ironique c'est peut-être là sa faute la plus grave , mais ne cessa de monter de plusieurs crans dans le grinçant. C'est que cette guerre, si affreuse, a d'abord été une guerre d'écrivains (tous les protagonistes croates, serbes, bosniaques avaient eu des prétentions littéraires, à commencer par Miloevic), qu'il n'y en a pas de pire, et qu'elle s'était prolongée par des guerres d'écrivains à Saint-Germain-des-Prés.

Dans ce roman, N. Gürsel évoque en témoin le drame vécu par des milliers de gens durant le conflit qui a détruit Sarajevo.

L'auteur a vécu une partie des conflits d'ex-Yougoslavie en Croatie, Bosnie et Serbie. Il rapporte ses carnets de voyage, ses observations et interrogations sur la langue, l'identité et la frontière. ©Electre 2024