On y arrive la nuit, par bateau, et on la découvre, cette île en plein coeur de l'Amazonie nommée «isla de la fantasia», couverte d'eau quatre mois par an, et qui fournit l'étonnant décor de "Los Silencios" : des cabanes en bois sur pilotis, des ponts, des sentiers suspendus au-dessus de l'eau, et la jungle tout autour. Ce n'est pas seulement un décor de cinéma, c'est aussi un village où vit, depuis trente ans, une population composée d'indigènes et d'immigrés, notamment des Colombiens. Sommaire. La vie des morts, critique du film par Ariel Schweitzer.

Il a été difficile, ces dernières années, de passer à côté de la présence du cinéma brésilien dans les grands festivals culminant cette année 2019 à Berlin (neuf films toutes sections confondues) et à Cannes, d'où il est reparti avec deux prix, celui du jury pour "Bacarau" de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles, et le prix Un certain regard pour "La Vie invisible d' Euridice Gusmao" de Karim Aïnouz. Et cela, au moment où le Brésil vient de tomber sous la coupe de l'extrême droite avec l'élection de Jair Bolsonaro en octobre 2018.

Entretien avec Karim Aïnouz, cinéaste brésilien, à l'occasion de la sortie de son film "La Vie invisible d'Euridice Gusmâo".

La police brésilienne intervient pour "pacifier" les favelas en marge des villes. Cette guerre contre la criminalité se justifie par les promesses d'amélioration des conditions de vie mais, comme la mise sous tutelle des indigènes, elle contribue à la marginalisation des populations.

A Camaçari, dans le Nord-Est, le constructeur automobile américain a annoncé brutalement qu’il cessait toute activité, entraînant la destruction de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects.

La ville brésilienne, située au coeur de l'Amazonie, affronte une deuxième vague de Covid-19 dévastatrice, alors que 76 % de sa population aurait déjà été infectée lors de la première. Reportage au bout de l'enfer, dans la capitale mondiale de la pandémie.

A la fois érudit et outrancier, Olavo de Carvalho est le maître à penser de de l'extrême droite brésilienne. Les thèses obscures de ce philosophe autodidacte passé maître dans l'usage des réseaux sociaux hantent les cercles intellectuels et politiques son pays, qu'il a quitté en 2005 pour les Etats-Unis. Un exil volontaire qui ne l'a pas a empêché de contribuer à placer à la tête du Brésil en 2018, le sulfureux Jair Bolsonaro et nombres d'"Olavistes" fervent.

Lorsqu’on dit, en langue française, que l’extrême droite est arrivée au pouvoir au Brésil, cette affirmation soulève nombre de malentendus. Les situations et les mouvances qui définissent la politique sont diverses selon les pays, bien qu’on emploie les mêmes mots. Il arrive même que les alliances transnationales entre partis contribuent à masquer des différences profondes. De plus, dans le cas du Brésil, les Français ont une antique tendance à diminuer son altérité dans tous les domaines.

Récit et réflexions sur l'omniprésence de Jair Bolsonaro dans l'opinion publique des Brésiliens.

Le footballeur brésilien a eu une carrière extraordinaire. Mais sa complaisance à l’égard de la dictature, entre 1964 et 1985, a toujours posé question. Un documentaire mis en ligne par Netflix ravive la polémique.

Instrument politique lors de son inauguration, le 12 octobre 1931, prouesse architecturale et principale attraction touristique de la ville, le Christ rédempteur de Rio de Janeiro fait toujours la fierté des Brésiliens.

La BR-319 traverse l’Amazonie sur près de 900 kilomètres et désenclave Manaus, isolé dans le nord-ouest du pays. Mais cette "route" est restée en grande partie une simple piste de terre qui attire les aventuriers à la recherche de forêt à déboiser coûte que coûte. Dans la boue et la poussière, ce site brésilien est allé à leur rencontre.