Plusieurs phénomènes indiquent que la démocratie perd de sa superbe. L'augmentation sensible de l'abstention, la défiance croissante à l'égard des gouvernants et l'essor des formations populistes l'attestent. Les défis que doit relever la démocratie semblent ainsi plus nombreux qu'auparavant. L'État providence et la démocratisation de l'enseignement donnaient à penser jusqu'aux années 1980 qu'une vaste classe moyenne rassemblant les deux tiers des Français était en passe de se constituer.

Comment enrayer l'irrésistible ascension des infox et des rumeurs qui polluent les débats ? En réaffirmant que nos démocraties ont besoin de vérité, avance la philosophe italienne. Mais d'une vérité humble et transparente.

"Le compromis, ce n'est pas une boîte avec des outils bien rangés qui pourraient servir à tous les coups ; c'est une conception et une pratique de la démocratie. Ce qui fonde cette dernière, c'est la reconnaissance que des visions et des intérêts contradictoires traversent la société. En démocratie, on n'empêche pas ces courants de s'exprimer mais on trouve les voies et les moyens d'organiser la confrontation des différentes opinions et d'arbitrer entre ces intérêts contradictoires". Sommaire. Urgence.

Dans son dernier livre, l'essayiste explique comment la Russie, la Chine, l'Iran ou la Corée du Nord coopèrent dans leur guerre contre la démocratie. Une alliance où l'intérêt personnel n'est pas oublié.

La ville où est né le mouvement Solidarité, il y a quarante ans, demeure une source d'inspiration pour toute la Pologne.

Si les violences de l’armée israéliennes contre les civils à Gaza ne sont pas inédites, le fait qu’elles soient commises par une démocratie normalise la façon de faire la guerre des autocrates, et rappelle que la lutte contre le terrorisme peut-être un piège où se perd le respect de la dignité humaine.