Dans la dernière monarchie absolue d’Afrique, un festival de musique hippie, le Bushfire, offre une étonnante bulle de liberté. Les dollars des touristes rendent le roi Mswati III tolérant.

Nouveaux équilibres politiques, frémissement économique, multiplication des projets d'envergure, dynamisme culturel ... La métamorphose du pays, tous domaines confondus, se poursuit. Sommaire. ENJEUX. Répétition générale. A la conquête de l'Ouest. Un corps électoral enfin représentatif ? Kandia Camara : "Je n'ai jamais douté du PDCI". Lider Minimo. Boubakar Koné : "Nous allons dans le sens de l'Histoire". ECONOMIE. Fin du chaos pour la cacao. Mieux vaut prévenir que guérir.

Les croisières, si elles ne sont pas récentes, nous font toujours autant rêver. Elles nous invitent au voyage et au rêve. Luxe, raffinement, destinations exotiques, vacances : tout est là pour nous faire apprécier ces séjours en mer. Elles sont un synonyme d'aventure et de liberté, une échappatoire au tumulte de la terre, elles nous en protègent aussi ... Mais, à une époque où les menaces grandissent sur terre, la mer sera-t-elle toujours un refuge ?

Louer un appart à Paris, c'est sympa et moins cher que l'hôtel. Voilà ce que pensent les millions de touristes qui viennent visiter la capitale. Les habitants, excédés, ont plutôt envie de crier : "Il y a des hôtels pour ça !" Et la Mairie contre-attaque.

Les habitants de la Sérénissime perdent leurs nerfs : 30 millions de touristes annuels, dont 1,5 million déversés par des paquebots qui fragilisent les fondations. Face à une municipalité la tête sous l'eau, les habitants de la lagune se mobilisent.

Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza, Monterosso... Cinq villages idylliques, édifiés à flanc de falaise, dans le prolongement de la Riviera génoise où vivent 4 000 habitants et où fourmillent chaque année 2,5 millions de vacanciers ! Sentiers de randonnée saturés, ruelles surpeuplées, littoral infréquentable, l'été, c'est un "enfer", protestent les habitants excédés. Reportage.

Six cent soixante-dix millions de touristes ont voyagé à travers l'Europe en 2017. Un chiffre en augmentation constante, alors que les nouvelles classes moyennes de Russie, des pays arabes et surtout de Chine aspirent aux mêmes loisirs que les Occidentaux. Les habitants des villes comme Barcelone ou Venise se révoltent. L'inquiétude gagne même les professionnels du secteur, préoccupés par les dégâts du "surtourisme".

La baie d'Halong est l'un des sites naturels les plus célèbres du Vietnam, mais également aussi l'un des plus fréquentés. Fort heureusement, quelques rares secteurs demeurent encore préservés, et elle possède même une petite soeur terrestre, qui partage beaucoup de ses caractéristiques.

"Venezia è unica", répètent ses responsables et ses habitants. Mais la pandémie la plonge aujourd’hui, comme Florence ou Sienne, dans une crise systémique qui montre l’impasse d’une "monoculture touristique" qui n’a fait que croître ces dernières décennies, jusqu’à détruire son écosystème et son tissu social. Sommaire. Le tourisme, à la fois manne et malédiction. "Venise doit réduire drastiquement le nombre de ses visiteurs".

Très appréciée des vacanciers, la région de Dalmatie compte parmi les moins vaccinées d’Europe. Et les autorités craignent que la saison ne doive s’arrêter dès la mi-août, comme en 2020.

Après deux années de covid et de fermeture, le Bhoutan va rouvrir ses portes à partir du 23 septembre 2022. Pour booster son économie, le gouvernement a annoncé le triplement de la taxe de développement durable, passant de 65 à 200 dollars par jour et par personne. Une décision qui a pris de court les acteurs du tourisme

Au début des années 1960, alors que le tourisme prenait sa dimension économique de masse, les historiens se sont passionnés pour ce qu'ils ont appelé le« Grand Tour », cette pratique culturelle et sociale de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne, qui envoyaient ses jeunes gens en un long voyage continental afin de conclure et parfaire- par l'expérience -leurs humanités. Un usage qui connut son apogée au milieu du XVIIIe siècle, lorsque la découverte des sites antiques et des oeuvres classiques était une composante fondamentale de toute éducation de haut rang.