Les projets de la Commission européenne en matière agricole pour les sept prochaines années reflètent la déconfiture politique de l'Europe communautaire. La répartition des subventions entre agriculteurs ou les normes environnementales seraient laissées au bon vouloir des États membres, dessinant une politique à la carte, loin des impératifs sociaux et écologiques contemporains.

Comment faire accepter les OGM à des consommateurs qui y sont majoritairement et historiquement opposés ? En soutenant tout simplement que ce ne sont pas réellement des OGM. Et c'est grâce à ce stratagème que la Commission européenne s'apprête à ouvrir grand les portes à ces semences présentant des risques pour l'environnement et le climat. Contient également l'article : "Vous avez dit biopiraterie ?".

L'adhésion à l'UE du "grenier à blé européen", dont l'agriculture représente une part in1porlante du PIB, inquiète les Etats membres.

L'inéluctable déclin de ce que la France a de plus précieux témoigne de la férocité avec laquelle le libre-échange peut ravager notre monde. Il serait temps de s'attaquer aux vrais coupables de la crise agricole. Sommaire. Les intouchables. L'emprise de la FNSEA. Contrôles, paperasse, normes, remaniements... A qui la faute ? Concurrence déloyale : pas assez de normes... sociales. Monde politique, entre thèses et foutaises. Aux racines de la révolte, la montagne noire de colère. L'agriculture devrait redevenir une ambition française, tribune de Stéphane Le Foll.

Il est omniprésent sur le Salon et manifeste sa présence par de grands panneaux à sa gloire. Tantôt il empoisonne les sols, tantôt il fabrique, vend ou importe de la malbouffe, d'autres fois encore, il triche sur les origines, avec le soutien de la Commission européenne. Il déteste les paysans. Son ami, c'est la finance.

Pour tenter d'apaiser l'inquiétude des agriculteurs concernant leurs revenus, le président de la République a promis l'instauration de prix planchers. Une proposition qui reste floue et pose bien des questions. Pas de chiffres.

Le calme semble être revenu dans les campagnes et sur les autoroutes en France. Mais les concessions accordées par le gouvernement masquent mal le fait que l’écologie est la grande perdante de ce conflit. Elles ne tiennent pas non plus compte de la diversité des modèles agricoles. Et la crise est loin d’être résolue, note la presse étrangère. Dans toute l’Europe, le monde paysan se révolte contre les réglementations changeantes et contraignantes, la concurrence déloyale venue du Mercosur et d’ailleurs, et s’interroge sur l’avenir d’un métier de plus en plus dur. Sommaire.

Déclenchées par la concurrence déloyale des céréales ukrainiennes, les mobilisations des agriculteurs européens ont débouché sur un renoncement à toute ambition écologique. En France, le gouvernement et l'agro-industrie ont ainsi détourné la colère paysanne pour éviter de répondre aux vraies questions que posent la disparité des revenus, des conditions de travail et le libre-échange. Détails. Quelques données chiffrées.

Sortir de la politique agricole commune de l'UE devrait permettre à l'agriculture anglaise de renaître. C'est pour l'instant raté.