En Roumanie, au Portugal, en Pologne... Partout sur le Vieux Continent, les leaders d'extrême droite progressent en piochant dans la boîte à outils politique du président américain. Sommaire. Le trumpisme, cette franchise qui galvanise les europopulistes. Dominique Reynié : "Le basculement populiste a commencé".

Depuis le mois de février, les Proud Boys, l'une des milices suprémacistes américaines pro-Trump, n'ont légalement plus le droit d'utiliser leur nom pour vendre des produits dérivés. Et ce, grâce à un pasteur africain-américain de Washington engagé dans un bras de fer juridique avec le groupe. Enfin une bonne nouvelle venue d'Amérique ?

La Rome impériale fascine une partie de la droite Maga, qui y projette ses rêves de rupture face au déclin supposé de l'Amérique.

L’influent blogueur et ingénieur informaticien néoréactionnaire de la Silicon Valley se montre très critique à l’égard des résultats obtenus par le “département de l’efficacité gouvernementale” qu’a piloté Elon Musk jusqu’au 28 mai. Chantre des “lumières obscures”, il en avait pourtant posé le cadre théorique.

Pendant des décennies, ce bastion communiste a voté à gauche. À la suite de la désindustrialisation, il s’est massivement tourné vers le parti d’extrême droite lors des législatives du 18 mai.

Pour la première fois depuis la Libération, l'espace public français compte un pôle médiatique d'extrême droite. Bien financé, puissant, diversifié, il aimante la presse conservatrice et inquiète l'écheveau des médias libéraux. Ces deux ailes du journalisme dominant oeuvrent dorénavant, chacune dans son camp, à réorganiser le champ politique en vue de l'élection présidentielle de 2027.

Le leader de droite populiste a quitté la politique autant de fois qu’il y est revenu. En dépit de sa proximité affichée avec Trump et des déceptions liées au Brexit, sa popularité ne cesse de croître. Au point de prétendre au 10 Downing Street ?