A en juger par les études disponibles, la peur est loin d'être le meilleur levier pour inciter les citoyens à agir en faveur de la planète.

L’épidémie se propage dans le monde entier. En Europe, l’Italie est le pays le plus touché. Et la menace a même réussi à faire plier Milan, constate "Corriere della Sera". En complément de l'article, des focus l'épidémie en Corée du Sud, en Iran, au Japon et au Liban.

En ces temps de pandémie, les Américains se préparent à affronter le virus et l’effondrement de la société. Signe de leurs angoisses, les ventes de bunkers individuels ou collectifs et autres abris sécurisés s’envolent.

Le virus est là, et sans doute pour longtemps. Son impact dépendra de l'attitude des pouvoirs publics, mais aussi de chacun d'entre nous. Le défi est immense. Sommaire. Coronavirus : jusqu'où ça peut aller. La planète à la recherche d'un traitement. La folle semaine des vigies du virus. Principe de précaution. Pouvoir et psychose, le duo impossible. Coronavirus : les deux semaines où tout a basculé (infographie).

Jean Delumeau (1923-2020), qui est décédé en janvier à l’âge de 96 ans, a occupé de 1975 à 1994 la chaire d’« histoire des mentalités religieuses de l’Occident moderne » au Collège de France, après avoir enseigné à l’université de Rennes, puis à la Sorbonne. Avec René Rémond (1918-2007) et Alphonse Dupront (1905-1990), il a été un des grands maîtres de l’histoire religieuse française, dont il a accompagné l’essor remarquable à partir des années 1960-1970, en même temps qu’un des représentants les plus en vue, en France et à l’étranger, de l’histoire dite « des mentalités ».

A la peur du virus se superpose l'angoisse de la récession économique chez les Français interrogés par l'Ifop, avec "Le Point" et la Fondation Jean-Jaurès.

Du Déluge biblique au Covid-19 sur fond de collapsologie montante, le spectre de sa fin hante l'humanité depuis toujours, et pas seulement en Europe. Petit retour vers un futur apocalyptique.

Durant tout le confinement, Jean-Dominique Michel, anthropologue genevois et expert en santé publique, a disséqué notre fiasco sanitaire. Il en a tiré un essai pertinent. Rencontre.

« Pandémie », « guerre contre le virus », « état d’urgence sanitaire »... Ce que nous vivons depuis le mois de mars est unique. La présence du virus, le vocabulaire utilisé et les mesures prises par les autorités ont créé un climat de crainte, de peur, voire d’angoisse. Un contexte qui aurait pu induire un afflux dans les services d’hospitalisation psychiatriques. Pourtant, l’auteur de cette chronique assure le contraire.

Le changement climatique se répercute sur notre santé sur le plan physique, mais aussi mental. Des soignant.es se saisissent d'ailleurs de ce phénomène d'éco-anxiété, persuadé.es qu'il en va de notre survie à plus ou moins long terme.

Peur de la contamination, angoisse du confinement et incertitudes sur l’avenir : les effets de la pandémie sur la santé mentale n’en sont qu’à leurs prémices. Les séquelles peuvent provenir du stress enduré par les malades, lors de la mise en quarantaine ou à cause de l’isolement social. L’action directe de l’infection sur le cerveau et la réponse immuno-inflammatoire qui en découle peuvent aussi jouer un rôle. Le suivi de patients du Covid-19, en Italie, a ainsi mis en évidence l’existence de troubles post-traumatiques chez 28 % d’entre eux, et d’anxiété chez 42 %.

Stress, déprime, angoisse, cafard... L'annonce du reconfinement - que l'Elysée pensait éviter jusqu'au dernier moment - et la succession d'atroces attentats terroristes met la France sous tension. Le substrat comme de ces deux épreuves, c'est la peur, analyse le psychiatre Serge Hefez. Peur de la solitude, de la faillite, du chômage, de la pauvreté, de l'inconnu, de l'autre...