L'arrestation en janvier 2019 de Cesare Battisti les a tous fait frémir. Faut-il de nouveau se tenir sur ses gardes ? Alors que le gouvernement italien relance les demandes d'extradition, la question taraude les anciens révolutionnaires réfugiés à Paris. Au tournant des années 1970-1980, ces militants d'extrême gauche ont fui leur pays après avoir pris part à une quasi-guerre civile faite d'attentats et d'assassinats. Menacés d'emprisonnement, ils ont bénéficié de la protection de la France. A une condition : renoncer à la lutte armée.

Après les attentats commis le 15 mars en Nouvelle-Zélande par un suprémaciste blanc, la Première ministre Jacinda Ardern a dit qu’elle ne prononcerait jamais le nom du terroriste pour éviter de servir sa notoriété. Une prise de position qui ne fait pas l’unanimité. "The Independant" à Londres est d'accord pour taire leurs noms pour ne pas rentrer dans le jeu des terroristes quand "The Jerusalem" Post existe qu'il s'agit d'un faux débat.

Oubliée, la concorde, place à la barbarie. Le 21 avril, huit attentats revendiqués par l'Etat-islamique ont réveillé les fantômes de la guerre civile.

Le terrorisme ne cesse de gagner du terrain au Burkina Faso. Dans l’est du pays, de plus en plus d’habitants, en colère face à un Etat défaillant, prennent les armes, encouragés par les djihadistes.

Tandis que les condamnations à mort de djihadistes français se multiplient en Irak, une délégation menée par Marielle de Sarnez s'est rendue dans le nord-est de la Syrie, pour travailler à la reconstruction de la région. Et faire une constatation d'importance : Daech bouge encore...

Rejetés par la collectivité, d’anciens combattants de l’organisation terroriste sont condamnés à rester confinés dans des camps de réinsertion. Témoignages.

Obsédés par ce qu'ils nomment le « péril islamique », d'anciens militaires, policiers ou gendarmes se préparaient à la guerre civile. Révélations sur le groupe clandestin Action des forces opérationnelles (AFO), dont 15 membres sont mis en examen pour« terrorisme».

Le 2 décembre 2019, au lendemain d'une attaque qui a fait quatorze morts dans un lieu de culte protestant dans l'est du pays, le Premier ministre burkinabè a rappelé l'importance de la cohésion nationale face à la menace jihadiste.

On l'a vu de nouveau lors des attaques perpétrées à Villejuif et à Metz : la qualification en terrorisme ou non donne lieu à de nombreuses polémiques, comme si d'elle dépendaient la gravité de l'acte en question et le respect dû aux victimes. Cette qualification est-elle assez claire et permet-elle de faire face aux attaques qui se multiplient sur notre sol ?

Ces hommes et femmes sortiront de prison d'ici à 2022. La crainte qu'ils repassent à l'acte obsède magistrats et forces de l'ordre.