Qu'est-ce qui a pu conduire le modèle moral et développementaliste occidental à se positionner comme dominant pour l'humanité entière ? Comment ont pu être disqualifiées des populations entières et des cultures vernaculaires ? L'étude essaie de répondre à ces questions. ©Electre 2016

Essai de l'économiste sur la corrélation entre croissance du produit intérieur brut et amélioration bien-être social, le coût social, politique, environnemental de la croissance économique, les indicateurs alternatifs à l'indice PIB, etc. ©Electre 2016

Début des années 1990  : fin de la «  guerre froide  » et dislocation de l'URSS. La domination occidentale d'un «  monde unipolaire  » (triade USA - Europe occidentale- Japon) sous l'hégémonie et la férule des États-Unis d'Amérique s'impose dans ce contexte durant plus d'une vingtaine d'années. Mais cette domination, qui s'exerce par les méthodes de l'«  impérialisme libéral  », est maintenant en voie d'être évincée par l'émergence et l'impulsion d'un groupe de pays concurrents plus compétitifs  ou autonomes: les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), l'Organisation de Coopération de Shanghai, l'Union  Économique Eurasiatique, etc. Ce nouveau contexte d'un «  monde multipolaire  » en construction offre une opportunité historique à l'Afrique, constamment divisée, fragilisée, dominée, vassalisée ou marginalisée, systématiquement pillée et aliénée depuis plus de quatre siècles, de réaliser sa renaissance aux yeux d'elle-même et du monde, ainsi que son unité dans le cadre d'un État fédéral continental, tout en marquant le 21è siècle de son empreinte de leader.

Les questions de disparités mondiales ont évolué depuis quelques années, mais la question de l'aide au développement reste plus que jamais d'actualité. La coopération entre pays riches et pays pauvres doit devenir une obligation selon l'économiste. Il va falloir rompre avec des pratiques du passé et davantage penser en terme d'accompagnement humain.