En Belgique, ainsi que dans la plupart des pays développés, le dépistage anténatal systématique du cytomégalovirus (CMV) reste controversé et n’est pas recommandé. Toutefois, 1 à 2 % des femmes enceintes séronégatives feront une primo-infection pendant la grossesse et, avec une prévalence de 0,7 % des naissances vivantes, le CMV est la première cause d’infection congénitale. Parmi les nouveau-nés infectés, 20 à 25 % développeront des séquelles auditives ou neurologiques.

Les atteintes cutanées liées à une infection au Cytomégalovirus sont rares chez les patients transplantés rénaux et prédictives d’une importante morbi-mortalité, avec un risque important de dysfonction du greffon rénal en absence de diagnostic précoce et de traitement adéquat. Nous rapportons le cas d’un patient transplanté rénal qui développe de manière isolée une ulcération scrotale associée à une réactivation du Cytomégalovirus, qui sera traitée par sept semaines de traitement antiviral.