Faire les magasins ? Très peu pour Ambre qui ne s'habille quasiment qu'avec des vêtements de seconde main !

Les enseignes de mode sont de plus en plus nombreuses à développer une offre de produits d'occasion dans leurs points de vente. Peu à peu, elles affinent leur modèle mais cherchent encore la rentabilité. Détails. Quelques données chiffrées.

Il fut un temps où fréquenter des friperies pour acheter des vêtements d'occasion était une pratique confidentielle, parfois perçue comme honteuse. Aujourd'hui, le regard a bien changé et la seconde main s'est considérablement développée.

Le leader de la mode de seconde main a failli s'effondrer il y a huit ans. Aujourd'hui rentable, il s'ouvre à de nouveaux segments et regarde vers les Etats-Unis.

Le marché de l'occasion est en pleine expansion depuis 2020. S’il permet aux acheteurs de faire de vraies économies et de réduire leur empreinte carbone, ce modèle n'est pas aussi vertueux qu'il en a l'air.

Entre virage numérique et considérations environnementales, le marché du vêtement d'occasion, aidé par les plateformes de vente en ligne, ne s'est jamais aussi bien porté.

De la boutique branchée à Vinted en passant par les dépôts-ventes ou les rayons "seconde main" des grandes enseignes, le vêtement dékà porté s'est imposé comme alternative vertueuse à la fast-fashion. Mais le marché de la fripe entretient en réalité des liens insoupçonnés avec la confection industrielle mondialisée

Inondées par des centaines de milliers de tonnes de vêtements mis sur le marché chaque année et jetés au même rythme, la France et ses ressourceries étouffent sous les déchets textile. Pendant longtemps, la situation a été maîtrisée par l’export de nos fripes à l’étranger, mais ce système, pris dans un circuit engorgé par la surproduction, s’écroule.