Pour la journaliste menacée, la loi défendue par Laetitia A via, qui cible les injures et propos haineux, garantit l'impunité à leurs auteurs.

La liberté d’expression est trop importante pour être contrôlée par une poignée de managers de la Big tech.

L'assassinat de Samuel Paty repose la question de la responsabilité des plateformes. Malgré des efforts, leurs algorithmes continuent de polariser la société.

Un programme est en cours d’expérimentation pour le compte du ministère de l'Intérieur. "Marianne" l'a testé. Il permet de patrouiller en temps réel sur les réseaux sociaux et de traquer les foyers de radicalisation. Une efficacité redoutable, parfois à la frontière de la légalité...

Dans son essai « Les Nouvelles Lois du web » (Seuil), Romain Badouard, spécialiste de la gouvernance et de la régulation d'Internet, esquisse des pistes pour que la Toile demeure un outil au service de la liberté d'expression.

Les Etats-Unis ont abrogé l'un des principes majeurs d'Internet. Au risque de menacer la libre circulation de l'information ?

Comment lutter contre la haine en ligne et la désinformation ? Après la publication, en janvier 2022, du rapport Branner, un projet de loi européen vise l'encadrement des réseaux sociaux. Certaines recommandations constituent de réelles avancées, estime le chercheur Romain Badouard.

Les solutions promettant un meilleur contrôle de l'âge des internautes s'accumulent, mais génèrent aussi un débat sur leur fiabilité.

Après son adoption au Sénat en première lecture, le projet de loi controversé « Sécuriser et réguler l'espace numérique » fait son entrée en séance publique à l'Assemblée nationale.

En France, le Conseil constitutionnel a invalidé le 7 juin 2020 l’essentiel de la loi Avia, un texte qui organisait la censure extrajudiciaire d’Internet sous l’égide du gouvernement et des grandes plates-formes numériques. Cette décision n’est cependant pas de nature à remettre en cause la relation multiséculaire entre l’État et le capitalisme informationnel.

Le moins qu'on puisse dire est que les intentions du pouvoir concernant la manière de limiter l'accès aux sites pornographiques pour les enfants et les adolescents sont tout, sauf claires. A la fin de l'année 2017, un Emmarmel Macron déterminé avait annoncé vouloir "prendre à bras-le-corps ce phénomène que nous avons trop longtemps refusé de voir". En préparation d'une thèse à l'université Paris-VIII sur les consommation pornographique des adolescentes, Ludivine Demol déclare : "Pourquoi ne pas s'interroger sur les contes de fées ?".