Pour la Turquie comme pour l'Arabie saoudite, les dossiers syrien et palestinien représentent deux enjeux majeurs. Etre le mieux placé sur l'un et l'autre terrain est primordial pour viser le leadership du monde sunnite, voire du monde musulman en général, si d'aventure le régime des mollahs en Iran venait à s'effondrer. En conclusion de l'analyse, un article intitulé "À Kobané, les Kurdes s'arment face à l'offensive turque".

Il y a un an, grièvement blessé et ayant perdu une grande partie de sa famille, Wael Al-Dahdouh, le chef du bureau d’Al-Jazira à Gaza se réfugiait au Qatar. Depuis, il dénonce le drame vécu par les Palestiniens. Le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier lui ouvre un espoir de retour.

Tel-Aviv et le Hamas ont conclu un accord de trêve jusqu’à fin février. L’arrêt définitif des hostilités, le retrait de l’armée israélienne de Gaza ainsi que la libération des otages et des prisonniers feront l’objet de nouvelles négociations. Si les perspectives de paix demeurent fragiles, des enseignements doivent d’ores et déjà être tirés du conflit qui a ravagé l’enclave palestinienne.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas fin janvier, près de 400 000 Palestiniens sont rentrés chez eux, dans le Nord, selon l’ONU. Des familles entières qui, après quinze mois de guerre d’une violence extrême, sont à nouveau plongées dans un désastre humanitaire.

Illustrateur et caricaturiste de presse vivant en Cisjordanie, Mohammad Sabaaneh témoigne de l’oppression de son peuple à travers ses dessins et ses livres comme "Je ne partirai pas", qui a reçu le prix du Palestine Book Awards en 2022, et "30 Secondes à Gaza".

Plan de transfert des Gazaouis, ouverture de négociations avec Poutine faisant fi des principaux concernés… Trump est déterminé à pacifier l’Ukraine et le Proche-Orient à la hussarde. Mais est-ce ainsi que l’on jette les bases d’une paix durable ? Ou pave-t-il la voie au retour du pire ? Sommaire. Le cycle de la haine, éditorial. Pour que la Syrie respire... Timothy Snyder : "L'Ukraine nous protège d'une troisième guerre mondiale". Peut-on encore gagner une guerre ? C'est pas gagné, le poster du "1".

Les crimes commis par le Hamas sur des centaines de civils israéliens ont permis aux partisans de M. Benyamin Netanyahou de métamorphoser tous les défenseurs de la cause palestinienne en autant d’apologistes du terrorisme. Simultanément, en France, une extrême droite contre laquelle se formait spontanément un cordon sanitaire, un « vote utile », a été blanchie de ses forfaits et de ses références passées au motif qu’elle défendait Israël. Ces deux développements ont favorisé l’ancrage à droite de l’Occident. Sommaire. A-t-on le droit de tout dire ? L’art de la diffamation politique.

De Beyrouth, sous les bombes israéliennes, l'écrivain libanais Charif Majdalani nous a envoyé son journal de bord, commencé le jour où les bipeurs du Hezbollah ont explosé.

Depuis les attentats du 7 octobre et la riposte d'Israël, tout le pays est en état d'alerte, et le monde du cinéma ne déroge pas à la règle. Une question cristallise les discussions : comment continuer à faire des films ? Et surtout, quels films ? Sommaire. Israël, les jours d'après. Palestine, année zéro.

Le plan de transfert de 2 millions de Palestiniens hors de la bande de Gaza voulu par le président américain fragilise l’homme fort du Caire. Qui cherche à temporiser pour éviter de perdre le soutien des États-Unis.

Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, qui a ordonné de bombarder à nouveau l’enclave, menace explicitement de l’annexer et de la vider de sa population si le Hamas ne libère pas les derniers otages. La terreur règne à Gaza, où les habitants étaient revenus et reprenaient espoir, alors que dans la rue, en Israël, la colère gronde. Sommaire. Israël-Gaza, l’annexion n’est plus taboue. “En un instant, nos vies ont basculé”. La rue gronde contre Nétanyahou.