Désormais, les Etats-Unis n’ont plus de partis politiques ; ils n’ont que des tribus. Etre « progressiste » ou « trumpien » relève moins du choix politique ou même de l’idéologie que du mode de vie et de l’identité. Pour cibler leurs électeurs, les partis politiques utilisent désormais de manière systématique des bases de données qui recensent les électeurs non seulement en fonction de leur code postal et leurs affiliations politiques, mais aussi en fonction de leurs préférences de consommateurs.

Lors des premières consultations en vue de la présidentielle américaine, les bons résultats de M. Bernie Sanders, partisan d’un «socialisme démocratique», ont semé la consternation dans l’establishment du Parti démocrate. Lequel se démène donc pour dénicher un candidat beaucoup plus modéré capable de remporter les primaires. Il sait pouvoir compter sur l’hostilité que les grands médias vouent au sénateur du Vermont.

A bientôt 78 ans, Joe Biden n'était sans doute pas le candidat idéal. Avec sa colistière Kamala Harris, première femme à occuper le poste de vice-président, il va probablement devoir composer avec un Sénat hostile. Alors que le pays est clivé comme jamais, avec un électorat républicain gangréné par l'extrême droite et le complotisme, que la crise sanitaire et économique fait rage, saura-t-il panser les plaies de l'Amérique ? Sommaire. Joe Biden peut-il guérir l'Amérique ? L'inconnue Trump. Le virus QAnon.

Le Parti démocrate américain se présente comme le parti de la norme morale face à la corruption du président Trump. Mais il vire à gauche aussi, avec une tendance socialiste et une tendance antiraciste. Joe Biden saura-t-il en faire la synthèse ?

Auteur de "L'Insistance des luttes" (De l'incidence, 2016) et "Fictions de Trump" (Le Point du jour, 2020), Dork Zabunyan revient sur les événements du Capitole, depuis l'insurrection du 6 janvier jusqu'à la cérémonie d'investiture de Joe Biden, à l'aune d'une décennie marquée par la production et la circulation d'images de soulèvements.

La plupart des grands Etats européens souhaitent l’élection de M. Joseph Biden. Ils imaginent qu’elle favoriserait le retour à un ordre mondial moins chaotique. Mais l’identité du locataire de la Maison Blanche et les choix diplomatiques des Etats-Unis ont cessé de déterminer tous les équilibres stratégiques.

Infiltré en Floride au coeur du groupe de gros bras armés qui devaient mettre l'Amérique à feu et à sang en cas de défaite de Donald Trump. Avec une question au bout : vrais dangers ou vrais clowns ?

"Cauchemar électoral" : à cinquante jours de la présidentielle du 3 novembre, la formule revient souvent dans les médias américains. Sur fond de pandémie de Covid-19, de manifestations et de contre-manifestations, de difficultés économiques, jamais l’arrière-plan d’une campagne électorale n’a été aussi sombre et la polarisation politique aussi exacerbée. Face à un Donald Trump qui semble prêt à tout pour rester au pouvoir, les institutions démocratiques américaines peuvent-elles tenir le choc ? Sommaire. Les scénarios du pire. A Portland, l'Amérique divisée comme jamais.

Du résultat du double scrutin sénatorial du 5 janvier en Géorgie dépendra la capacité du président démocrate à gouverner sans entraves.

Le futur président veut « unifier l'Amérique », mais sa marge de manoeuvre est restreinte entre une opposition revancharde et l'aile gauche du Parti démocrate, qui l'attend au tournant. Sommaire. La voie étroite de Joe Biden. L'immense défi du vote des latinos. Les Américains restent les maîtres du suspense. Yascha Mounk : « Avec Trump, les républicains ont développé le syndrome de Stockholm ». Les orphelins du trumpisme. Les cent jours qui ont fait tomber Donald Trump.

Génération de texte automatique, "bots" évolutifs... Les progrès de l'intelligence artificielle ouvrent de nouvelles possibilités aux hackers malveillants pour produire des fake news toujours plus convaincantes et en inonder les réseaux sociaux. De quoi amplifier la guerre de la désinformation en pleine campagne électorale?