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Siew-hua, Yeo (1985-....)

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Le titre de ce beau deuxième long métrage, lauréat du Léopard d'or à Locarno 2018 (voir n° 692) et remarqué à Nantes (voir n° 696), du Singapourien Yeo Siew-hua joue sur les trois domaines évoqués : la situation socio-économique, le monde des rêves et les sirènes des univers virtuels. À Singapour, une main-d'oeuvre importée trime dans un chantier d'aménagement géant sur un littoral artificiel de bancs de sable, également importé. Le globish est la langue de la non-communication.
Numéros de page :
pp.32-34, 36-39

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Auteurs
Premier film du Singapourien Yeo Siew Hua, "Les Etendues imaginaires" est un des plus beaux et des plus étranges films de ce début d'année. Ou l'envers du décor du succès économique de Singapour. Sommaire. Les nuits d'un prolétaire. "Faire du cinéma c'est rendre possible ce qui paraît impossible".
Numéros de page :
pp.48-55

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Date parution pério
2025-06-01
Le Singapourien Yeo Siew-hua avait été révélé par son premier long métrage de fiction, "Les Étendues imaginaires" (voir n° 697, mars 2019, critique et entretien). Ce film partait, comme "Stranger Eyes", qui sort ce mois-ci, d'une disparition mystérieuse ("Je suis fan des films d'enquête", disait le cinéaste), pour aboutir à une réflexion vertigineuse, à la fois sociale et métaphysique. Avec "Stranger Eyes", le motif du polar voyeuriste est décliné de façon imprévisible, pour produire une oeuvre fascinante sur la solitude connectée et l'obsession de la télésurveillance.
Numéros de page :
pp.24-26, 28-32