Eternel second de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et François Hollande, le commissaire européen était pressenti pour prendre la tête de la Cour des comptes, avec la bénédiction d'Emmanuel Macron. Encore loupé !

Depuis la suppression de l'ENA par Emmanuel Macron, la Cour des comptes embauche elle-même ses auditeurs. Or, parmi les petits nouveaux qui viennent d'intégrer la prestigieuse juridiction, figure un élu socialiste qui a été stagiaire de Pierre Moscovici, aujourd'hui premier président... de la Cour des comptes. Un pur hasard !

L'ex-ministre de l'Economie revient, dans un ouvrage très personnel sur son parcours en politique. Et livre un décryptage sévère du quinquennat de François Hollande.

Elle n'a jamais été autant sollicitée, mais la maison de la rue Cambon a du vague à l'âme. Jusqu'où peut-elle aller sans faire de la politique ?

Le premier président de la Cour des comptes n'est pas un adepte de la tronçonneuse. Mais il n'aime pas plus la pelle, dont les gouvernements abusent pour creuser les déficits.