Dans une unité de psychiatrie adulte, également unité d’entrée, une « formation » est élaborée, destinée à l’ensemble de l’équipe, pour élaborer un référentiel commun, support pour travailler ensemble. Les séances « Cinécare » réunissent ceux qui le souhaitent autour d’extraits de documentaires et de reportages sur la psychiatrie, tendant ainsi une sorte de miroir de leur travail aux soignants. Petit à petit, l’équipe « fait équipe » et ce cheminement de formation tous ensemble prend part à cette dynamique.

Comme à chaque fin d'année, les Journées annuelles de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) rassemblent sous un format hybride l'ensemble des acteurs du soin, de la formation et de la recherche autour des thématiques de la gériatrie et de la gérontologie.

L’importance de la collaboration entre les infirmiers et les aides-soignants n’est plus à démontrer, mais de réelles difficultés sont constatées dans ce domaine. Afin de trouver des pistes de réflexion pour améliorer ce travail d’équipe, les formations initiales de ces deux professions ont été questionnées, en partant du postulat selon lequel la mise en place de parcours communs de formation pourrait améliorer la collaboration entre infirmiers et aides-soignants en modifiant les représentations des apprenants.

L'incidence de l'insuffiance cardiaque chronique ne cesse de croître dans les pays occidentaux, ce qui justifie la mise en place d'une organisation multidisciplinaire optimisée reposant sur la convergence médico-soignante.

Faire le choix de pratiquer le "packing" est une décision qui suppose une réflexion pluridisciplinaire. Cet article rend compte du cheminement d'une équipe qui a souhaité réintroduire ce dispositif au sein d'un service de psychiatrie adulte après l’avoir abandonné pendant de nombreuses années. Des questionnements qui ont accompagné ce choix à la formation des professionnels et à l'élaboration du projet de soin, l'auteure expose ici, à la lumière de la prise en charge de Monsieur C, les différentes étapes de ce processus.

On peut exercer en psychiatrie et être un excellent soignant, quel que soit le diplôme. On peut être aguerri à la clinique psychiatrique ou à la psychopathologie, connaître les prodromes d'une phase aiguë et savoir identifier les symptômes qui aident au diagnostic. On peut être avenant avec les patients et à l'écoute. individuellement, il est en effet possible d'être très bon, mais il n'y a pas de soin bénéfique pour le patient s'il n'est pas partagé, c'est-à-dire discuté et construit au sein d'un collectif...

Grâce à ses compétences de guidance et de coaching, l’infirmier en pratique avancée (IPA) accompagne au quotidien des équipes dans l’amélioration de leurs pratiques et le développement de leur réflexivité. Son leadership permet aux soignants de se questionner, d’échanger et de penser le soin sous un angle différent. Les séances d’analyses de situations leur offrent un espace où prendre du recul, débattre et innover. Cet accompagnement riche de sens a permis à une IPA nouvellement diplômée de trouver une place auprès des équipes. Témoignage.

L’accueil et l’intégration d’une médiatrice de santé paire (MSP) au sein d’une équipe soignante d’un centre de soins psychiatrique extra-hospitalier sont décrits et analysés. Après deux échecs d’adaptation, dans une unité intrahospitalière fermée, puis dans un centre de soins en extra-hospitalier au sein du même pôle, d’autres conditions seront mises en œuvre, pour parvenir à une collaboration harmonieuse, et à une reconsidération des pratiques soignantes.

Cet article explore, en lien avec le travail soignant, deux dimensions de la culpabilité : les rapports entre culpabilité et idéal, et les liens entre culpabilité et vécus de perte, ces deux dialectiques étant en réalité connexes.