Entre le congrès de l’Association des maires de France qui s’est tenu en novembre 2019 et les élections municipales de mars 2020, la fonction de maire se voit examinée de bien près en ce moment. En témoigne un inventaire rapide de titres glanés récemment dans les médias : « Qui veut encore être maire ?

En attendant les annonces du gouvernement, "l'Obs" passe au crible les sujets les plus discutés par les Français lors des assemblées citoyennes. Sommaire. Les 10 points chauds du grand débat. "Il y a une vraie forme d'imagination démocratique". Les doléances du Soleil.

Internet et le Web encouragent-ils le débat public ? Là où nous posons trop fréquemment un regard binaire à leur endroit, les jugeant bénéfiques soit pour la démocratie, soit pour les visées populistes, une remise en contexte social de l’usage des technologies numériques permet de dépasser cette dichotomie.

Il est des mots qui, soudain, paraissent devenir incontournables dans le débat public. Souvent parce qu’ils désignent une réalité sinon nouvelle, du moins instable, qui échappe encore aux définitions précises. Le mot recouvre alors une pluralité de phénomènes, qui ne sont certes pas sans se ressembler, mais dont on ne sait pas dire s’ils partagent ne serait-ce que des causes ou des effets communs. Si bien que le mot finit par désigner l’air du temps lui-même, un visage de notre époque. Le mot populisme est de ceux-là.

Testé à Grenoble, le dispositif de médiation d’initiative citoyenne est un format inédit de dialogue entre élus et habitants. Pour des résultats ambivalents, mais une confiance entre élus et citoyens en cours de restauration.

Après neuf semaines de conflit social, la confrontation entre un pouvoir qui se réfugie dans le "maintien de l'ordre" et des manifestants qui se mobilisent vigoureusement met en péril la paix civile. Comment en est-on arrivé là ? Une lourde responsabilité incombe au président Macron, qui serait inspiré de saisir l'offre de "médiation" de Laurent Berger. Sommaire. Sortir de l'engrenage. Les insurgés des nuits parisiennes. A Sainte-Soline, chronique d'une guerre annoncée. L'heure des Brav-M. "Il y a une logique instrumentale de la violence". "Sommes-nous face à un néolibéralisme autoritaire ?"

Dans "Les Promesses", où Isabelle Huppert incarne une élue municipale de Seine-Saint-Denis, le réalisateur Thomas Kruithof montre la politique "au ras du trottoir". Rencontre.

A 92 %, les Français sont favorables à la baisse du nombre de parlementaires. Sur le terrain, ils se contredisent.

Scrutin après scrutin, de moins en moins d'électeurs se déplacent jusqu'aux urnes. La banalisation de l'abstention n'est que l'un des symptômes de la défiance du citoyen envers le politique, mais sans doute le plus visible. La foi en la démocratie est-elle une cause perdue ? Pas pour tout le monde : à l'échelon local notamment, une vision moins verticale de la chose publique a essaimé et donné lieu à plusieurs succès électoraux inattendus. Le chemin reste encore long, mais le réenchantement citoyen a peut-être commencé...

Les hommes et les femmes politiques sont détestables - et détestés -, sauf ... les maires à portée de claque. Les élus sont "des égoïstes, des arrivistes, des narcisses, des incompétents, des traîtres", sauf... les élus locaux. Dans son dernier ouvrage, "On a les politiques qu'on mérite" (éd. Fayard, février 2022), la politologue Chloé Morin décortique le rapport ambigu qu'entretiennent les citoyens avec la classe politique.

Loin d'être considérée comme une évidence par les élus et les habitants, la concertation citoyenne se résume souvent à des réunions publiques à l'assemblée clairsemée. Afin de mobiliser les citoyens, des acteurs publics mais également privés expérimentent des modes de concertation à la fois originaux et mobilisateurs. Rarement utilisées, ces méthodes interpellent sur l'opportunité de mettre en place une culture de la concertation au sein des collectivités.

Dans "Se sentir mal dans une France qui va bien. La société paradoxale" (Editions de lJ\ube, 2019), le démographe Hervé Le Bras évoque la crise de confiance sans précédent des Français dans leurs institutions. Il s'interroge sur un grand paradoxe : pourquoi sommes-nous la nation la plus pessimiste d'Europe malgré un Etat providence qui est l'un des plus protecteurs ?